François Bayrou et Emmanuel Macron vous disent (encore une fois) n’importe quoi sur la dette publique et le budget de l’État.
Je pointe la « violence » du budget présenté par François Bayrou, avec 44 milliards d’euros « d’efforts », que je qualifie d’austérité brutale qui matraque les plus pauvres et détruit nos services publics, tout en préservant les intérêts des plus riches.
Je dénonce le « chantage à la dette » orchestré par le gouvernement, qui manipule l’opinion en prétendant que chaque enfant naît avec 50 000 € de dette sur les épaules, alors qu’en réalité chaque naissance apporte un capital public positif d’environ 13 000 €, signe que la collectivité dispose d’une richesse supérieure à la dette individuelle.
La comparaison entre la gestion de l’État et celle d’un ménage relève du mensonge : la dette nationale, rapportée à huit années de production, ne représente que 15 % de la richesse produite, bien loin des 114 % du PIB martelés par les responsables politiques. J’accuse Emmanuel Macron d’être le principal responsable de l’aggravation de la dette à travers une politique fiscale au service des grandes entreprises et des plus fortunés, qui aurait creusé la dette de 1 000 milliards d’euros supplémentaires depuis son arrivée.
En réalité, ce n’est pas l’augmentation des dépenses qui provoque le déficit mais la baisse des recettes publiques, conséquence directe des cadeaux fiscaux aux plus aisés : la part des impôts rapportée au PIB est passée de 54 % en 2017 à 51,4 % en 2024, soit 75 milliards d’euros chaque année qui manquent dans les caisses de l’État. J’insiste sur le fait que les services publics ne coûtent pas plus qu’avant, et que la dette, loin d’étouffer la France, demeure contenue, notamment avec une charge annuelle autour de 2 % du PIB, alors qu’elle atteignait 3 % à la fin des années 1990.
Je rappelle que la situation de la France n’est pas catastrophique au regard d’autres grandes puissances comme les États-Unis et le Japon, qui présentent des niveaux d’endettement public bien supérieur. J’alerte aussi sur la réalité de la dette privée, qui pèse bien plus lourdement sur les ménages et les entreprises : quand l’État se désengage, ce sont les citoyens qui doivent s’endetter pour faire face aux dépenses, aggravant leur situation et accroissant les risques de précarité..
J’en appelle à la mobilisation générale contre cette politique d’austérité et de cadeaux aux plus riches. Je me félicite du rejet du budget de François Bayrou et appelle à poursuivre le mouvement contre Emmanuel Macron afin d’obtenir une véritable répartition des richesses dans le pays, notamment par la grève générale du 10 septembre et la mobilisation citoyenne dans la rue.
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Source: https://www.youtube.com/watch?v=waDwvrxEYHg&t=184s
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