L’ensemble des organisations syndicales représentatives et la direction de l’association Don Bosco, basée à Landerneau (Finistère), ont signé un accord portant sur la mise en œuvre du plan de sauvegarde de l’emploi (PSE). 61 postes seront supprimés et six contrats de travail seront modifiés.
Par Eloïse LEVESQUE.
Depuis septembre 2024, les syndicats (CFDT, CGT, Sud) et la direction de Don Bosco étaient en négociation après l’annonce d’un plan de sauvegarde de l’emploi. 55 postes étaient sur la sellette dans l’association qui emploie un millier de salariés dans l’accompagnement au handicap et à la petite enfance. Au total, 80 personnes étaient concernées.
« Réduire le nombre de licenciements contraints »
Dans un communiqué, la direction a annoncé, ce vendredi 17 janvier 2025, qu’un accord avait été trouvé. Il concerne finalement 61 suppressions de postes et six modifications de contrats de travail. « Il sera circonscrit au périmètre des services impactés par une fermeture ou une réduction d’activité », précise-t-elle. Sept services sont en effet en cours de fermeture, notamment à Brest et Morlaix.
La direction déclare : « Les parties se sont entendues sur plusieurs mesures visant à réduire le nombre de licenciements contraints. Les salariés ayant un projet professionnel en dehors de l’association auront la possibilité d’être volontaires au départ, si celui-ci permet le reclassement d’un salarié impacté par la restructuration. »
Un premier accord avait été signé le 4 novembre 2024 pour favoriser des mobilités anticipées. Ainsi, trois salariés sont concernés par un départ à la retraite, quinze bénéficient d’une mesure de mobilité interne, et cinq d’une mesure de mobilité externe. La Direction régionale de l’économie, de l’emploi, du travail et des solidarités (DREETS) en Bretagne a validé l’accord jeudi 16 janvier 2025.
« On a pu échanger jusqu’à la fin »
Contacté, François Le Corvaisier, délégué CGT, juge « correct » l’accord trouvé. 61 postes au lieu des 55 annoncés au départ, une différence due « à des transferts vers d’autres services qui ne se feront pas », répond-il. Et de commenter : « On a eu des moments très compliqués, mais on a pu échanger jusqu’à la fin. On a obtenu un congé de classement de dix mois, c’est le temps moyen pour retrouver un emploi. »
Ce qui signifiera, pour les salariés sur le départ, « un quasi-maintien du salaire pendant cette période, et une possibilité de repostuler dans l’association si un poste venait à s’ouvrir ».
Du côté du centre nautique Moulin Mer, le représentant du personnel se dit « plutôt rassuré » quant au transfert de l’intégralité du personnel au repreneur, La Route des Pingouins.
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