
Des salariés du pôle social de la Fondation Ildys se sont retrouvés pour une troisième journée de débrayage sur le site de Ty Yann, à Brest (Finistère). Parmi leurs revendications, la dégradation de leurs conditions de travail, le non-remplacement de certains postes salariés et le non-versement de leurs primes.
Les salariés du pôle social de la fondation Ildys se sont retrouvés pour une troisième journée d’action, sur le site de Ty Yann, à Brest (Finistère), ce mercredi 6 juillet 2022. Une décision rarissime pour ces salariés du secteur de la protection de l’enfance, qui compte bon nombre de familles en difficulté.
Parmi leurs revendications, la dégradation de leurs conditions de travail, le non-remplacement de certains postes salariés et le non-versement de leurs primes.
Une quarantaine de personnes
La quasi-totalité du personnel éducatif était en grève. Une quarantaine de personnes s’est retrouvée sur le lieu de rassemblement, certaines sont revenues pendant leurs congés pour soutenir leurs collègues grévistes.
Le mouvement s’est durci en fin de semaine dernière : la direction générale n’avait accédé que partiellement aux revendications des salariés sur le maintien de plusieurs postes.
Le mouvement suspendu jusqu’en septembre
Une nouvelle délégation d’une dizaine de salariés, avec un représentant par service, a été reçue par la direction générale, ce mercredi 6 juillet 2022, à 11 h. À l’issue des négociations, cette dernière s’est engagée sur un certain nombre de points supplémentaires, dont des renforts sur certaines équipes en tension. Les salariés ont également dénoncé tous les glissements de tâches et la surcharge de travail qui impactent l’ensemble du fonctionnement de la maison d’enfant.
Au vu de l’ensemble de ces éléments, nous avons voté la suspension du mouvement de grève jusqu’à début septembre 2022, pour laisser le temps à la direction de mettre en place ses engagements »,
explique Franck Monfort, délégué syndical CGT de la Fondation Ildys.