Après l’annonce de l’augmentation du prix des repas scolaire, des mères de famille décident de créer un collectif pour contester cette décision.
Audrey Vouilloux (école maternelle Pauline-Kergomard), Emmanuelle Ladoux (école Alexandre-Vincent), Audrey Lelouard et Nolwenn Piriou-Courson-Bernard (école Joseph-Fraud), Charlène Mezziani et Solenne Baud (école Sainte-Thérèse) sont très mécontentes. Ces mères de famille ont découvert avec surprise, le 5 janvier dernier par courriel, les nouveaux tarifs de restauration scolaire applicables à partir du 1er janvier ».
Elles ont décidé de créer un Collectif de parents en colère avec des représentants des quatre écoles publiques et privée de Treillières (Loire-Atlantique). Ces femmes n’apprécient pas d’avoir été mises devant le fait accompli, sans concertation préalable.
D’emblée, Audrey Vouilloux met les choses au point. Nous saluons la décision du maire de permettre à 275 familles de ne payer dorénavant que 1 € par repas pris par leurs enfants. Ça, c’est top !
Une mesure sociale compensée par une subvention de l’État à hauteur de 3,40 € par repas. Mais combien d’autres parents ont vu le prix du repas passer de 4,94 € à 6,80 € ! Nous sommes pour un tarif solidaire, mais il faut que ce soit équitable et juste.
Le groupe a rencontré, Alain Royer, le maire, Maïté Béragne, adjointe aux affaires scolaires, et Isabelle Moësan, directrice du service Éducation, famille, solidarités. Ce n’est que 2 € de plus, nous a-t-on rétorqué avec un certain dédain.
L’une des mères de famille a fait ses comptes. Avec deux enfants scolarisés et quatre repas par semaine, ma facture va grimper d’environ 500 € pour l’année. Ce n’est tout de même pas rien ! Et s’il n’y avait que ça. On nous annonce aussi une augmentation sensible des tarifs du périscolaire.
Comment la Ville justifie-t-elle ces augmentations ? Le maire nous a expliqué que les prix des repas n’avaient pas augmenté depuis cinq ans, que les denrées coûtaient de plus en plus cher, ainsi que les salaires des fonctionnaires territoriaux concernés.
Un autre sujet tracasse les parents. La qualité des repas servis aux enfants par la cuisine centrale municipale se dégrade. La responsable du service en est consciente et entend mettre en place des actions en lien avec une diététicienne.
Les enfants commenceraient à déserter les cantines scolaires. Certains d’entre nous s’organisent le midi pour accueillir à tour de rôle les enfants.
Le Collectif dit réfléchir à d’autres actions. Dans un premier temps nous allons lancer une pétition. Nous envisageons aussi de mener une enquête sur la qualité des repas auprès des écoliers.
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