Selon les syndicats représentant les enseignants, l’Éducation nationale prévoit la fermeture d’une cinquantaine de classes en Finistère à la rentrée 2023. Ils demandent une meilleure répartition des budgets pour « une éducation de qualité », pointant notamment du doigt l’expérimentation du Service national universel (SNU).
Après la mobilisation du vendredi 3 mars 2023, à Quimper, contre la potentielle suppression de 35 postes d’enseignants dans le Finistère à la rentrée 2023, les syndicats appellent dans un communiqué le département à revoir ses priorités.
Opposés à l’expérimentation du Service national universel
Ce lundi 6 mars, l’intersyndicale réclame : « Plutôt que notre département soit pilote pour le SNU (service national universel) obligatoire dès janvier 2024, [que] les budgets prévus pour ce projet financent une éducation de qualité pour les jeunes Finistériens et Finistériennes. »
Selon les syndicats, le projet de carte scolaire proposé par la directrice académique du Finistère, auquel ils se sont opposés en bloc vendredi, prévoit la suppression de 35 postes d’enseignants et donc la fermeture d’une cinquantaine de classes.
Les syndicats ayant refusé de participer à la réunion départementale prévue vendredi 3 mars 2023, cette carte scolaire n’a pas pu être adoptée, faute d’un nombre de participants suffisant. Elle doit à nouveau être soumise au vote dans les prochains jours.