« Nous travaillons dans le froid, le bruit et avec une forte répétitivité des gestes. » Une vingtaine d’agents travaillant en abattoirs se sont réunis à Châteaubourg (Ille-et-Vilaine), ce mardi 7 mars 2023 contre la réforme des retraites et pour la pleine reconnaissance de la pénibilité de leur métier.
Des postes de travail pas adaptés, des gestes répétés qui provoquent des troubles musculo–squelettiques… Une vingtaine d’agents du ministère de l’Agriculture (Masa) travaillant dans plusieurs abattoirs de l’Ouest se sont réunis ce mardi 7 mars 2023 à Châteaubourg (Ille-et-Vilaine). Ils se mobilisent contre la réforme des retraites et demandent la prise en compte de la pénibilité de leur travail.
« Du mal à aller jusqu’à 62 ans, alors 64 ans… »
« Nous sommes là contre la réforme et nous réclamons la reconnaissance de la pénibilité, au même titre que les salariés des abattoirs », explique Philippe Béranger, cosecrétaire national du SNUITAM-FSU. « Nous travaillons dans le froid, le bruit et avec une forte répétitivité des gestes. Beaucoup d’agents ont du mal à aller jusqu’à 62 ans, alors 64 ans on n’en parle même pas… »
« Les agents en abattoir doivent pouvoir partir plus tôt à la retraite »
Toutes les organisations syndicales demandent cette reconnaissance de la pénibilité : « Les agents en abattoir, au marché d’intérêt national (MIN) et dans les services d’Inspection vétérinaire et phytosanitaire aux frontières (SIVEP) doivent pouvoir partir plus tôt à la retraite », écrit l’intersyndicale dans un tract.
Après le rassemblement à Châteaubourg, les agents ont rejoint la manifestation contre la réforme des retraites à Rennes, où le cortège a pris le départ à vers 11 h 45.
Auteur : Marie SASIN.