L’entreprise Ariane Group, qui travaille à l’assemblage des missiles pour les sous-marins de la Marine nationale, sur le site de Guenvenez, à Crozon (Finistère), connaît un mouvement social pour les salaires depuis mercredi 3 mai 2023. La mobilisation pourrait durer.
Plusieurs opérateurs de l’entreprise Ariane Group, qui travaillent à l’assemblage final des missiles des sous-marins de la Marine nationale, sur le site pyrotechnique de Guenvenez, à Crozon (Finistère), sont en grève depuis mercredi 3 mai 2023 (photo d’illustration). | ARCHIVES NICOLAS TUCAT/AFP
Plusieurs opérateurs de l’entreprise Ariane Group, qui travaillent à l’assemblage final des missiles des sous-marins de la Marine nationale, sur le site pyrotechnique de Guenvenez, à Crozon (Finistère), sont en grève depuis mercredi 3 mai 2023.
Coût de la vie
Après une journée de mobilisation, ils seraient une quarantaine sur les 45 opérateurs du site à rester mobilisés en cette fin de semaine.
Une action portée par le syndicat CGT et qui intervient à l’heure de la période annuelle des négociations de salaires. Ils réclament une hausse d’environ 200 €, en lien avec l’inflation et le coût de la vie.
Mobilisation « harmonisée » lundi ?
Les manifestants, qui étaient mercredi sur la voie publique, ont opté pour des actions plus resserrées ce jeudi 4 mai 2023. Ils auraient ainsi cessé l’activité du site entre 9 h et 10 h et de 14 h à 15 h. Après une rencontre infructueuse avec la direction locale, ce jeudi, du point de vue du syndicat, la CGT annonce une poursuite du mouvement ce vendredi. « L’ensemble des salariés vote chaque heure suivante », souligne le représentant syndical, Emmanuel Croizet.
En attendant une harmonisation éventuelle des actions à l’échelle nationale (avec les sites de Bordeaux, Paris et Vernon, entre autres), à compter de lundi 8 mai 2023, le syndicat explique avoir reçu un mail de la direction nationale depuis le début de la mobilisation. « On doit les rappeler », assurait-on jeudi midi à la CGT.
Auteur : Carole Tymen