Par Christophe JAUNET
Six activistes du collectif Dernière rénovation avaient mené une action de défense du climat, le 22 mars 2023, à Nantes, en recouvrant la façade de la préfecture de peinture orange. Un participant a été identifié. Pour ces dégradations volontaires, le suspect est convoqué au tribunal correctionnel en avril 2024.
La peinture à l’eau, couleur orange, avait été aspergée sur la façade et le parvis de la préfecture de Nantes, également sur la chaussée. D’où une plainte de Nantes métropole. Ce mercredi 22 mars dernier, six activistes écologistes du collectif Dernière rénovation avaient mené cette action coup de poing symbolique et visible pour sensibiliser les autorités et l’opinion à la menace climatique. « La préfecture représente l’État et nous cherchons à faire réagir le gouvernement sur la rénovation thermique », motivait, sur place, une militante. Il faut « limiter les gaz à effet de serre et faire payer les plus riches pour les inciter à faire des efforts », revendiquait un autre.
L’enquête de police, en s’appuyant sur des images de vidéosurveillance, a pu identifier un participant qui agissait à visage découvert. D’après nos informations, le suspect de 41 ans a été entendu, en avril, au commissariat de police, et sera jugé par le tribunal correctionnel de Nantes le 16 avril 2024 pour ces dégradations volontaires en réunion.
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