Le tout jeune collectif Front uni de l’hôtellerie-restauration a profité de l’inauguration des nouveaux locaux d’un syndicat patronal du secteur pour se faire connaître.
Ils ont profité de l’inauguration des nouveaux locaux de l’Umih (Union des métiers et des industries de l’hôtellerie) au marché d’intérêt national de Nantes, ce lundi 12 juin, pour faire entendre leurs revendications. Raison supplémentaire pour eux de choisir cette journée : la présence du chef étoilé Thierry Marx, qui est aussi le président national de l’Umih.
Réunis dans le tout nouveau collectif Front uni de l’hôtellerie-restauration, une quinzaine de salariés du secteur, représentant divers métiers, ont déployé une grande banderole « Qui paie l’addition » et chanté des slogans. Salaires trop bas, conditions de travail difficiles, manque de reconnaissance…
« On demande des augmentations de salaire, lance Paul Albert, barman, membre du collectif. Mais aussi la généralisation de la fin des coupures entre les services du midi et du soir. Tout comme la généralisation de deux jours de repos consécutifs. » Ils ont pu échanger avec Thierry Marx, qui a dit travailler sur la question des salaires. Mais a surtout évoqué l’uberisation du métier et la taxation de l’État.
Le Front uni de l’hôtellerie-restauration a été créé il y a trois mois. Il a été présent dans plusieurs manifestations contre la réforme des retraites. « L’objectif, souligne le collectif, c’est de lutter contre l’isolement des personnels de ce secteur. Et de se rassembler pour défendre nos droits. »
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