La Havane, 5 août, (RHC)- Au milieu d’une grande tension politique au Pérou, le Congrès n’a pas autorisé la participation de Pedro Castillo à l’investiture du président, Gustavo Petro, en Colombie.
« Je regrette que, de manière inhabituelle et arrogante, le Congrès m’ait empêché d’assister à un acte protocolaire international », a déclaré vendredi Pedro Castillo, premier président du Pérou soumis à une poursuite en justice en plein mandat.
67 élus ont voté contre, 42 pour et 5 se sont abstenus.
Pedro Castillo a rejeté à plusieurs reprises l’attitude hostile du Congrès à son égard, l’attribuant à des tentatives de ternir son honneur et sa réputation.
Jeudi, devant la procureure générale de la République, Patricia Benavides, a proclamé son innocence dans l’affaire de promotions irrégulières présumées dans les rangs des forces armées.
Au cours de la séance, comme Petro l’a précisé, il a assuré au procureur qu’il ne faisait partie d' »aucun réseau criminel » et qu’il prouverait son innocence « dans n’importe quel espace, ici, là et partout ». « Je n’ai rien commis, je n’ai volé personne, je n’ai tué personne », a-t-il ajouté dans un tweet publié le même jour.
L’ancien dirigeant syndical a achevé son année de présidence à la fin du mois de juillet et est resté à la tête du gouvernement au milieu d’allégations de corruption, de dissensions politiques et d’appels à sa démission ou à sa destitution.
Reynaldo Henquen