Le 11 août 2022, l’analyse du cadavre d’un fou de Bassan, trouvé sur le littoral du Finistère, a montré qu’il était décédé de la grippe aviaire. La préfecture estime que la circulation de la maladie est « très active » dans la faune sauvage. Elle impose aux propriétaires de volaille et d’oiseaux de mettre en place des mesures pour les protéger.
Une grippe aviaire « hautement pathogène » circule fortement au sein des oiseaux sauvages qui survolent le Finistère, selon la préfecture. Du 21 juillet au 5 août, des mesures avaient été imposées aux élevages de volaille dans cinq zones du département, pour éviter que leurs animaux ne soient contaminés. Mais la maladie a été découverte sur le cadavre d’un fou de Bassan trouvé hors de ces zones, le 11 août.
« Des conséquences catastrophiques »
La préfecture a donc annoncé, ce vendredi 12 août, que les mesures sont étendues à tout le département. « Le passage du virus dans les élevages aurait des conséquences sanitaires et économiques catastrophiques pour toute la filière avicole bretonne », estime-t-elle.
Mettre à l’abri les oiseaux
La préfecture demande notamment aux éleveurs de volaille de les « mettre à l’abri » de façon « raisonnée, en tenant compte de la situation météorologique actuelle. Les propriétaires de basse-cour doivent impérativement enfermer leurs volailles ou les protéger à l’aide de filets. Des analyses sur les cadavres d’oiseaux sauvages vont continuer à être menées, pour étudier l’évolution du virus. Les propriétaires d’élevage doivent également réaliser des analyses sur leurs animaux décédés.
Source : Nouveau cas de grippe aviaire : tout le Finistère passe sous contrôle (ouest-france.fr)
Auteur : Julie Durand