Lorient. Relaxé après suspicion de jets de projectiles sur des policiers (OF.fr-6/11/23)

Un auteur présumé de jets de projectile envers des policiers, rue Maurice-Thorez à Kervénanec, comparaissait, ce lundi, à l’audience correctionnelle du tribunal de Lorient

L’auteur présumé de jets de projectiles sur des policiers dans le quartier de Kervénanec a été relaxé, ce lundi 6 novembre 2023, lors de l’audience correctionnelle du tribunal de Lorient (Morbihan).

Par Pierre WADOUX

Ce 1er juillet 2023, peu avant 19 h, c’est la fête dans le quartier de Kervénanec à Lorient (Morbihan). Des barrières ont été disposées le long de certaines voies.

Rue Maurice-Thorez, une patrouille de police remarque qu’un certain nombre de barrières ont été déplacées, formant une « barricade », barrant la circulation dans la rue.

Alors que les policiers entreprennent de dégager la voie, un groupe d’une vingtaine de personnes ne l’entend pas ainsi. Des projectiles fusent.

L’auteur présumé d’un jet de bouteille en verre, qui tente de se dissimuler avant de prendre la fuite, est, alors, identifié par l’un des fonctionnaires de police.

Une patrouille de la Bac (brigade anticriminalité), intervenue en renfort, réussira à interpeller l’auteur présumé des faits, dans un parc voisin, sous les yeux d’habitants du quartier.

« J’aurais dû marcher… »

Il comparaissait ce lundi 6 novembre 2023, devant le tribunal de Lorient. « Je n’ai rien jeté, assure le prévenu, âgé de 21 ans. C’était la fête du quartier. On était entre amis. On s’est décalés quand on a vu la patrouille. On a voulu éviter un contrôle. Il y a eu un éclat de verre, je n’ai pas vu ni entendu autre chose. »

« Mais vous avez été reconnu et vous vous dissimuliez », poursuit le président.

« Avec mes dreadlocks, de type africain, j’étais le plus simple à décrire pour les policiers. J’ai eu tort d’avoir couru. J’aurais dû marcher comme quelqu’un qui n’a rien à se reprocher. Mais, dénonce le prévenu, je dois signaler, alors que je me suis laissé faire, que mon interpellation a été très violente. »

Faute de preuve suffisante pour les faits de jets de projectiles, le prévenu a été relaxé. Mais condamné à une peine d’amende de 400 € pour refus de livrer, aux enquêteurs, le code d’accès de son portable.

Source: https://www.ouest-france.fr/bretagne/lorient-56100/lorient-relaxe-apres-suspicion-de-jets-de-projectiles-sur-des-policiers-19af08ac-7ccf-11ee-bc47-f405893c2140

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