Huit associations, trois syndicats et cinq partis politiques se sont rassemblés le mercredi 6 mars 2024, à la Maison des associations de Concarneau (Finistère), pour échanger sur la situation des Palestiniens à Gaza et annoncer le ciné débat du 12 mars, à 20 h 15, autour du film Yallah Gaza, au ciné ville.
Par François SCHOCKWEILLER.
« Notre objectif est qu’il y ait une sensibilisation à Concarneau (Finistère) autour de la situation subie par les Palestiniens, à Gaza », introduit Noëlle Peoc’h, du mouvement de la paix, lors de la réunion qui s’est tenue le mercredi 6 mars 2024, à la maison des associations.
Huit associations, trois syndicats et cinq partis politiques étaient présents pour échanger sur le conflit israélo palestinien et présenter le ciné débat prévu le 12 mars, à 20 h 15, autour du film Yallah Gaza de Roland Nurier.
« Les images ont été tournées avant le 7 octobre et rappellent les évènements préalables, sur la destruction et les bombardements en Palestine, commente Jean-Pierre Jeudy, ancien maire de Carhaix et membre de France Palestine Solidarité. On y découvre la formidable résilience du peuple Palestinien, avec des blessés qui jouent au foot en béquille et une lutte qui se passe aussi dans la joie, à travers des troupes de théâtres. »
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« Comprendre ne veut pas dire justifier »
Si les collectifs souhaitent rappeler la longue liste de violations du droit international et humanitaire de l’État d’Israël contre les populations palestiniennes, enjointes par des résolutions de l’ONU, Jean-Pierre Jeudy précise : « Comprendre ne veut pas dire justifier. Concernant le 7 octobre, comme l’ont évoqué des personnalités politiques israéliennes : on n’ajoute pas des crimes de guerre, à d’autres crimes de guerre. Mais si la colonisation ne peut pas justifier le 7 octobre, le 7 octobre ne peut pas justifier le massacre en cours à Gaza. »
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Pour un cessez-le-feu immédiat
« Si l’on veut la paix, il faut la reconnaissance d’un État et de droits pour les Palestiniens. Sans cela, la sécurité des Israéliens et des Palestiniens ne peut être assurée. » Les collectifs demandent l’instauration d’un cessez-le-feu immédiat et la fin du blocus : « C’est une prison à ciel ouvert. Si Emmanuel Macron a reconnu l’extrémisme des colons israéliens, il reste une ambiguïté. Il appelle au cessez-le-feu, mais continue d’autoriser la livraison d’armes à Israël », poursuit Jean-Pierre Jeudy.
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Les seize organisations ont été invitées lors de la réunion, à participer à une distribution de tracts devant les locaux de Thales, à Brest, lundi 11 mars 2024.
Pratique : mardi 12 mars 2024, ciné débat autour du film Yallah Gaza, au Ciné ville de Concarneau.
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