« Expliquez-moi comment le fait de mettre une muselière à un enfant pourrait lui permettre de s’épanouir ? ». La question est posée par Lucie, ce dimanche 5 mai en soirée, place Saint-Corentin, à Quimper. Face à la militante du Collectif trans en Finistère sud (CTEFS), plus de 300 personnes, qui ont répondu à un appel national.
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Ce jour-là, une cinquantaine de mobilisations sont en effet organisées un peu partout en France. Dans le collimateur des participants : la recrudescence des attaques dont sont victimes les personnes trans. Mais aussi « un projet de loi réactionnaire déposé par LR et qui sera voté au Sénat à la fin du mois, expose Lucie. Il vise à interdire les transitions de genre chez les mineurs. S’il aboutit, les parcours de transition seraient aussi restreints pour les moins de 25 ans, sous prétexte d’un manque de maturité ».
La militante d’insister : « Pour protéger les enfants trans, il faut les écouter ». Elle prône « l’autodétermination » des plus jeunes, et « la formation des professionnels de santé pour les accompagner dans leur parcours ». Observant aujourd’hui « une grande vague transphobe », elle réclame « que la pression publique, que la pression morale cesse ».
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