La lutte du Kenya contre la tyrannie : effusion de sang et résistance dans la lutte pour la justice
Ruto démissionne ou est renversé, c’est le conseil que nous donnons à M. Ruto, ennemi juré du peuple kényan.
Le sang versé dans les rues du Kenya est entièrement entre les mains du FMI, de la Banque mondiale et de leurs marionnettes locales dirigées par le président Ruto à Nairobi. Hier, lors des manifestations pacifiques contre le gouvernement et la loi de finances, d’innombrables personnes ont été mutilées presque à mort et au moins 10 camarades sont tombés en martyrs. Cette brutalité a été suivie d’une autre attaque contre les plus vulnérables dans le quartier de Githurai à Nairobi, où de nombreux habitants pauvres ont été assassinés de sang-froid, leurs corps n’ayant toujours pas été retrouvés. Avant cela, d’innombrables activistes, révolutionnaires et influenceurs des médias sociaux ont été kidnappés par le régime corrompu de Kenya Kwanza.
Hier, la police a dressé des barricades sur les routes principales pour frapper, exécuter et empêcher les manifestants de rentrer chez eux. Nous n’avons pas de gouvernement, mais des bandes criminelles organisées. Le nombre de morts à Githurai s’élève désormais à plus de 250.
Les membres du parlement avaient la possibilité d’éviter cette crise en rejetant le projet de loi parrainé par le FMI, mais ils ont choisi de se ranger du côté de la cupidité, en rejetant la faute sur les manifestants pacifiques. Après le meurtre impitoyable de manifestants innocents, le président Ruto est apparu à la télévision en proférant des menaces, privilégiant la propriété à la vie humaine. Son secrétaire d’État à la défense, l’inepte M. Duale, s’est joint à lui, déployant illégalement les forces de défense kényanes dans les rues afin d’instiller la peur parmi les jeunes. Cet acte anticonstitutionnel est une tentative de suspendre la constitution et d’imposer un régime militaire, ce qui ne fera qu’attiser la résistance.
Aujourd’hui, les membres du parlement se sont à nouveau rendus à l’August House pour défaire l’illégalité de M. Duale en déclarant l’état d’urgence, permettant ainsi au président Ruto de gouverner sans avoir à rendre compte de ses actes. Cet homme, encore ivre des enseignements du défunt dictateur Moi, est destiné à faire face au même rejet.
Demain, les masses kenyanes descendront dans la rue pour manifester pacifiquement, conformément à la constitution kenyane. Malgré la violence promise par l’État, le peuple kenyan non armé lèvera les mains pour défier le projet néocolonial et exigera que Ruto rejette le projet de loi de finances. Il rendra hommage aux martyrs et déclarera sa volonté de se battre pour un Kenya digne, en brandissant le drapeau du martyre pour ceux qui sont morts sous la sauvagerie de l’Empire britannique, dans les cachots de Moi et dans la lutte pour la constitution de 2010.
La tyrannie ne peut être vaincue que par la résistance, et non par la négociation. Nous rendons hommage à tous les martyrs et souhaitons un prompt rétablissement à ceux qui soignent des blessures par balle dans divers établissements.
À bas le FMI !
À bas l’impérialisme américain !
Ruto doit partir !
Signé,
Comité central d’organisation du Parti communiste du Kenya
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