(Crédit photo : Reuters)
Au moins 40 personnes ont été tuées mardi dans des attaques israéliennes sur le sud, le centre et le nord de la bande de Gaza
L’armée israélienne a commis de nouveaux massacres contre des civils palestiniens dans la bande de Gaza le 16 juillet.
Le ministère de la Santé à Gaza a annoncé mardi que 17 personnes, dont plusieurs enfants, avaient été tuées et au moins 26 blessées à la suite d’une attaque israélienne sur la rue Al-Attar près de la « zone de sécurité » désignée dans la zone côtière d’Al-Mawasi à l’ouest de la ville méridionale de Khan Yunis.
Tel Aviv a affirmé que l’attaque près de Khan Yunis visait un commandant du mouvement du Jihad islamique palestinien (JIP).
Les forces israéliennes ont également bombardé une école de l’UNRWA abritant des civils déplacés dans le camp de Nuseirat, dans le centre de Gaza, tuant au moins 23 personnes et en blessant des dizaines. Des femmes et des enfants figuraient parmi les morts. Israël a déclaré que des « terroristes » du Hamas opéraient à l’intérieur de l’école.
Dans la ville de Beit Lahia, dans le nord du pays, quatre civils palestiniens ont été tués et cinq blessés dans une attaque israélienne près du rond-point Sheikh Zayed.
Au moins 40 personnes ont été tuées au total, selon Al Jazeera.
Israël a commis de nombreux massacres contre des civils de Gaza au cours des derniers jours.
Le 14 juillet, les forces israéliennes ont mené une frappe aérienne sur l’école Abu Oreiban gérée par l’UNRWA dans le camp de Nuseirat, dans le centre de Gaza, massacrant au moins 15 Palestiniens déplacés et en blessant plus de 70, a annoncé le ministère de la Santé de Gaza. Les forces israéliennes ont perpétré plus de 40 massacres dans le camp surpeuplé depuis le début de la guerre en octobre.
Israël a tué au moins 90 civils et en a blessé des centaines à Al-Mawasi le 13 juillet lors d’une frappe visant une zone désignée comme « zone de sécurité » par Tel-Aviv.
La semaine dernière, quatre écoles ont été ciblées par Israël en l’espace de quatre jours.
Les pourparlers pour parvenir à un cessez-le-feu et à un accord d’échange de prisonniers sont toujours au point mort. Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a refusé tout accord qui mettrait fin à la guerre et ne permettrait pas à Israël de continuer à se battre une fois les prisonniers échangés.
Netanyahu a laissé entendre lors d’une conférence de presse le 13 juillet que la pression militaire était nécessaire pour que le Hamas renonce à ses exigences de fin de guerre et de retrait des troupes israéliennes de la bande de Gaza.
« Nous continuerons à défendre les positions qui nous mèneront à la fin de cette guerre », a déclaré samedi le chef du Hamas, Khalil al-Hayya, laissant entendre que le mouvement de résistance n’abandonnera pas ses termes.
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