À Don Bosco, « l’objectif, c’est de réduire le nombre de licenciements » (LT.fr-12/09/24)

Responsables et militants CFDT de l’UES Mescoat entendent travailler de concert avec la direction pour limiter le nombre de licenciements dans le cadre du plan de sauvegarde de l’emploi. (Photo Le Télégramme/Laurent Aquilo)

Alors que la suppression de 55 emplois est envisagée dans le plan de sauvegarde (PSE) présenté par Don Bosco, la CFDT espère limiter la casse sociale.

Par Laurent AQUILO.

« Le temps des rassemblements arrivera peut-être plus tard. Mais aujourd’hui, la priorité est de mettre toutes les cartes pour entrer le plus efficacement possible dans les négociations avec la direction. » Passée la stupeur de l’annonce par la direction de Don Bosco d’un plan de sauvegarde de l’emploi (PSE) impliquant la suppression de 55 équivalents temps plein – « on ne s’attendait pas à ça » – Caroline Vaudaux et Alan Costiou, les délégués syndicaux CFDT de l’Union économique et solidaire (UES) de Mescoat, entité qui chapeaute l’association Don Bosco, sont au travail. Parce que le temps presse déjà. Dès lundi, les premières négociations avec la direction de Don Bosco auront lieu au siège de l’association, sur les hauteurs de Landerneau, pour une mise en application du PSE envisagée au 1er janvier 2025.

« Activer tous les leviers »

Les représentants du syndicat majoritaire entendent bien peser sur les discussions, comme ils l’ont expliqué ce jeudi, en présence de Stéphane Postollec, le secrétaire général de la CFDT santé-sociaux du Finistère. « Pour l’instant, le plan de sauvegarde de l’emploi reste un projet. Nous allons activer tous les leviers pour voir comment l’on peut réduire le nombre de suppressions d’emploi et accompagner au mieux l’ensemble des salariés », assurent les délégués syndicaux, alors que la fermeture de sept services a été annoncée par la direction. Pour cela, ils comptent sur le « dialogue social de qualité » établi avec la nouvelle gouvernance de l’association landernéenne, dont ils saluent la volonté de transparence. Car plus qu’une remise de la gestion de la direction, c’est bien le financement public parfois aléatoire de ces missions sociales ou médico-sociales qui est pointé du doigt.

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« Un sentiment d’abandon »

« On arrive au bout du bout de la logique, on va dans le mur », expliquent les représentants de la CFDT, pointant du doigt en premier lieu le Département qui, selon eux, « n’est pas au rendez-vous », en particulier en matière de financement des dispositifs d’insertion, alors que la priorité est affichée de ramener les allocataires du RSA vers l’emploi. Pour la CFDT, ce « détricotage » du tissu social abouti à « un sentiment d’abandon des usagers ». Et à la fragilisation d’une institution qui a déjà vu plusieurs services fermer leurs portes depuis juillet 2023. « Aujourd’hui, c’est l’ensemble de l’UES Mescoat qui est touché », assurent Caroline Vaudaux et Alan Costiou, puisqu’au-delà des 55 suppressions de postes envisagées, pas loin d’une centaine d’emplois serait impactée par le PSE, soit « près de 10 % des salariés concernés, à tous niveaux de responsabilité. »

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Source: https://www.letelegramme.fr/finistere/landerneau-29800/a-don-bosco-lobjectif-cest-de-reduire-le-nombre-de-licenciements-6660296.php

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