Invitée du Café du Commerce, sur Tébéo et TébéSud, la maire de Quimper, Isabelle Assih, exprime ses désaccords avec Olivier Faure, le patron du PS. Un parti où elle a « décidé de rester pour compter davantage ».
« Je vais dire les choses. » C’est la promesse faite par la maire de Quimper, Isabelle Assih, lors du Café du Commerce, qui sera diffusé, ce vendredi, sur Tébéo et TébéSud. Dans le cadre de cette émission présentée par Hubert Coudurier, elle indique avoir suivi la récente séquence politique nationale « avec consternation ». Regrettant la nomination, par Emmanuel Macron, d’un « Premier ministre issu d’un groupe minoritaire ». Mais faisant part, également, de ses désaccords avec le patron du PS, Olivier Faure, en particulier concernant le fléchage des circonscriptions pour les législatives, et la part trop belle faite, par les états-majors nationaux, aux Insoumis en Bretagne. « On a été sacrifiés, particulièrement dans le Finistère », regrette-t-elle. Elle avoue même : « Je me suis posé la question de mon avenir au sein du PS suite à cette séquence. J’ai décidé d’y rester pour compter davantage. »
Souhaitant l’émergence d’une « vraie force de proposition sociale-démocrate », elle appelle le PS à faire entendre sa voix sur tous les sujets, y compris les questions d’immigration ou d’insécurité. « Quand on est de gauche, on ne peut absolument pas se désintéresser des questions de sécurité. Les premières victimes sont souvent les plus vulnérables », souligne-t-elle.
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