Brest. Le ras-le-bol des contractuels de la recherche clinique. ( OF.fr – 21/10/22 – 14h40 )

Le personnel contractuel en recherche clinique du CHRU de Brest manifestait ce vendredi 21 octobre 2022 pour réclamer que leurs salaires soient alignés sur les grilles indiciaires 2022 des titulaires du CHU.
Le personnel contractuel en recherche clinique du CHRU de Brest manifestait ce vendredi 21 octobre 2022 pour réclamer que leurs salaires soient alignés sur les grilles indiciaires 2022 des titulaires du CHU. 

Depuis des années, les agents contractuels demandent une revalorisation salariale et considèrent ne pas avoir été entendus. Une quarantaine d’entre eux, en contrat du CHRU Morvan, de La Cavale Blanche et de l’Hôpital des armées à Brest (Finistère) ont manifesté, vendredi 21 octobre 2022.

Ils étaient une quarantaine d’agents contractuels du CHRU Morvan, de La Cavale Blanche et de l’Hôpital des armées à Brest (Finistère) à manifester ce vendredi 21 octobre 2022, de 10 h à 12 h, aux portes de l’hôpital Morvan pour demander à être reçu par la direction. Sans réponse pour l’instant.

La revendication principale : la revalorisation des salaires

Une de leurs revendications depuis des années porte sur l’alignement de leur grille salariale sur celle des agents de la fonction publique et une revalorisation de leurs salaires au moins sur la grille de 2022 et non pas 2011, comme c’est le cas aujourd’hui ! », s’indigne Myriam Vals, aide-soignante du syndicat Sud santé sociaux. Nos métiers de recherche clinique manquent de reconnaissance, remarque Pascale Lestideau, infirmière détachée à la CFDT. Après 14 ans d’ancienneté, certains d’entre nous sont encore payés au Smic et ont toujours le statut de contractuel.

« Après un congé maternité, l’ancienneté repart de zéro »

Même si sur ce dernier point des avancées ont eu lieu concernant le passage plus rapide de certains agents en CDD (après 6 ans en général) en CDI, 80 % des agents actuels sont encore des contractuels », souligne Sabine Pochard, de la CFDT. Si une contractuelle part en congé maternité, elle repartira de zéro à son retour, quelle que soit son ancienneté, c’est inadmissible. Ces agents sont d’autant plus en colère qu’ils estiment que l’argent est là.

L’hôpital se sert de la recherche comme d’une vitrine et ne nous rémunère pas à la hauteur des fonds apportés aux projets », rajoute Myriam Vals. Cette situation explique le turn-over qui impacte ces services et les difficultés de recrutement toujours plus fortes. On gagne le double en partant travailler dans le privé, rappelle Pascale Lestideau. Pourquoi venir ici ? Heureusement le soutien des médecins est total et l’équipe est très soudée.

Source : Brest. Le ras-le-bol des contractuels de la recherche clinique (ouest-france.fr)

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