À Plouzané, les salariés du laboratoire public d’analyses Labocéa ont débrayé. (LT.fr – 07/11/24)

Des salariés du site plouzanéen ont répondu à l’appel au débrayage également lancé auprès des autres sites du groupe, comme à Ploufragan, Quimper, Fougères et Combourg.
Des salariés du site plouzanéen ont répondu à l’appel au débrayage également lancé auprès des autres sites du groupe, comme à Ploufragan, Quimper, Fougères et Combourg.

Près de la moitié des salariés de Labocéa ont débrayé durant une heure, ce jeudi, sur le site du Technopôle Brest-Iroise à Plouzané. Parmi les revendications : la revalorisation salariale jugée trop faible et la question de la sécurité au travail.

À 10 h, ce jeudi 7 novembre 2024, sur le site du Technopôle Brest-Iroise à Plouzané, 35 des 80 salariés de Labocéa ont répondu à cet appel pour une heure de débrayage et d’échanges, avec l’appui de l’union locale CGT de Brest. Une première pour le laboratoire, motivée par deux sujets : la négociation annuelle obligatoire (NAO) et la sécurité au travail. Rappelons que Labocéa propose des services d’analyse et de conseil de haut niveau en matière de santé animale, santé végétale, agroalimentaire, eau et environnement, santé humaine, conseil et expertise alimentaire ou environnementale, métrologie, recherche et développement.

« Le compte n’y est pas »

Sur l’évolution des rémunérations, Élodie Bougaran Cavarec, déléguée syndicale CGT de Labocéa, avance : « La direction nous explique qu’il y aura une revalorisation en janvier 2025, mais elle est liée à la révision de l’indice de la convention collective Syntec, ce n’est pas une augmentation de Labocéa ». Elle poursuit ainsi : « L’augmentation sera faible et le compte n’y est pas au regard de l’inflation que nous avons subie ces deux dernières années ».

Joint par téléphone, le directeur général Éric Laporte, précise : « Nous sommes un établissement public et nos ressources sont à peu près à parts égales issues de nos prestations effectuées pour la collectivité et pour le secteur concurrentiel. Nous sommes garants de la gestion rigoureuse de ces fonds publics ». « Pour les rémunérations, nous ajoutons 1 % au salaire annuel à partir de deux années d’ancienneté et nous pratiquons des revalorisations individuelles, soit 600 000 € sur le dernier exercice ». Le groupe poursuit les échanges avec les salariés et une nouvelle réunion sur la négociation annuelle obligatoire était prévue ce jeudi sur le site de Ploufragan (22).

Un métier à risque

Les salariés du site plouzanéen débrayaient tout autant pour défendre une meilleure sécurité au travail. Ils pointent du doigt une partie de l’extension du laboratoire réalisée en 2023, une zone dans laquelle des salariés ont constaté des troubles, notamment ORL. « Nous avons eu des déclarations d’accident du travail et la Carsat est intervenue », indique Élodie Bougaran Cavarec. De son côté, le directeur Éric Laporte indique : « Notre métier est de gérer des analyses chimiques, et donc du risque. Cette zone de travail est conçue avec des différentiels de pression pour un traitement des flux efficace ». Il maintient : « Cette situation est effectivement prise en compte par la médecine du travail et nous travaillons avec des concepteurs et des installateurs pour effectuer les ajustements nécessaires ».

Source : https://www.letelegramme.fr/finistere/plouzane-29280/a-plouzane-les-salaries-du-laboratoire-public-danalyses-labocea-ont-debraye-6698041.php

URL de cet article : https://lherminerouge.fr/a-plouzane-les-salaries-du-laboratoire-public-danalyses-labocea-ont-debraye-lt-fr-07-11-24/

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