Le conflit qui a débuté le lundi 25 novembre 2024 chez Oxymontage, à Saint-Divy (Finistère), perdure et se prépare à entamer sa seconde semaine de grève. Une mobilisation lancée à l’appel de la CFDT.
Par Aude KERDRAON.
Une partie des salariés de l’entreprise Oxymontage, spécialisée dans la transformation de Containers à Saint-Divy (Finistère), sont en grève depuis lundi 25 novembre 2024. Les NAO (négociations annuelles obligatoires), qui ont été conclues par un désaccord, en sont la cause.
Les dix-sept grévistes (sur les 59 salariés) réclament la reconnaissance des salariés à l’exposition aux risques professionnels non analysés et répertoriés par l’intermédiaire du DU (document unique) ou DUERP (Document unique d’évaluation des risques professionnel).
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« Celui-ci est obligatoire depuis 2001, s’insurge Christophe Martinez, délégué CFDT. Il a été créé à Oxymontage en 2017 et remis à jour en septembre 2024. Pourtant, des risques comme l’ergonomie (charges lourdes, TMS – troubles musculosquelettiques -, etc., ne sont pas quantifiés), le risque chimique, dont les poussières (ponçage, meulage) et fumées de soudure qui émanent des revêtements ne sont pas pris en compte. »
Durcissement du mouvement
Le syndicaliste souligne aussi que « le bruit est également dans les ateliers, sans oublier le défaut d’analyses sur les métaux lourds ou les matières composants les containers asiatiques ».
Ces éléments permettent d’ouvrir des comptes C3P et C2P (compte personnel de prévention de la pénibilité) et faire valoir l’exposition des salariés. « Mais à condition d’avoir analysé les risques en temps, car le travail évolue, les moyens se mettent en place progressivement, ce qui est une bonne chose. Mais cela ne peut pas dédouaner les éléments passés. »
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Les grévistes ont aussi des revendications sur la rémunération, les effectifs, l’accord sur le bénéfice et « le travail permanent comblé par des intérimaires qui tronquent la masse salariale ».
Pour toutes ces raisons, ils continueront leur mouvement lundi 2 décembre, « en montant d’un cran ».
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