
Par Diagne Fodé Roland et Mohamed Ly du Sen Comité National Préparatoire (CNP)
La guerre en Ukraine, dans le Sahel et le génocide sioniste en cours en Palestine suivi de l’extension de son agression contre le Liban ainsi que les tensions en Asie pacifique sont des manifestations de la marche de l’impérialisme états-unien flanqué des impérialismes européens, israélien et nippon vers la 3éme guerre mondiale.
L’impérialisme états-unien et ses vassaux européens, israéliens et japonais utilisent manifestement le libéralisme économique, la répression des résistances sociales et le fascisme à l’intérieure, et la guerre à l’extérieure à la fois pour maintenir le maximum de profit pour leurs Monopoles capitalistes et préserver leur hégémonie unilatérale mondiale.
L’impérialisme, c’est la dictature de classe de la grande bourgeoisie contre les travailleurs et les peuples. La fascisation, le fascisme et la guerre sont des illustrations de cette nature inhérente au capitalisme à son stade suprême dont les fondements sont l’exploitation des travailleurs, l’écocide-pillage de l’environnement et l’oppression des peuples par la recherche sans limite du profit maximum. Ces caractéristiques intrinsèques sont décuplées et aggravées par la crise systémique de surproduction et de sur-accumulation de l’impérialisme stade suprême du capitalisme.
CAUSES SYSTÉMIQUES DES NOUVELLES GUERRES COLONIALES DES USA ET DE L’UE
Dès sa naissance, le capitalisme en tant que mode de production a été marqué par ce que d’aucun appelle aujourd’hui la « mondialisation ou globalisation ». En effet la classe sociale porteuse de ce système économique et social, la bourgeoisie, a été boostée dans sa recherche de la puissance économique et politique par la découverte des matières premières minérales comme le charbon, le fer métal, l’or et les matières premières agricoles comme la laine, le coton, le café dont l’exploitation exigeait une main d’œuvre ayant comme seule possession la force de travail manuelle et/ou intellectuelle : la classe ouvrière, le prolétariat. C’est ainsi qu’est né la contradiction capital/impérialisme et peuples opprimés, parallèlement à la contradiction capital et prolétariat. C’est-à-dire que le capitalisme naissant s’est dès le départ caractérisé par le système colonial donc la conquête militaire brutale du continent américain, le génocide des amérindiens qui est le premier grand crime contre l’humanité de l’ère moderne, l’émigration massive des populations européennes pour peupler le continent américain complétée par la traite et l’esclavage des noirs d’Afrique.
Du 15éme au 19éme siècles, le sous-continent européen sera à la fois la puissance technologique, industrielle, financière, militaire, stratégique, géopolitique et culturelle dominante. C’est en Europe qu’arrivaient les matières premières pillées en Amérique pour être transformées en produits industriels. Au 19éme et 20éme siècles, la seconde phase de l’internationalisation du capital ou du « besoin d’aire » capitaliste s’opéra par la conquête des empires coloniaux en Asie et en Afrique. L’Europe, notamment sa partie ouest, bientôt suivie des USA étaient « l’atelier du monde » ayant le monopole des machines outils et transformant les matières premières agricoles et minières en produits industriels de consommation.
Toutes les guerres coloniales du capitalisme naissant, puis du capitalisme en développement et enfin du capitalisme arrivé à maturité qui s’est partagé le monde par la conquête de vastes empires coloniaux, sans omettre les guerres inter-impérialistes mondiales comme la guerre de 1914-1918 pour un nouveau partage du monde, ont ceci de caractéristique : elles ont été faites pour s’emparer des sources de matières premières et de main d’œuvre asservie comme esclave ou par le travail forcé afin de transformer les richesses naturelles en marchandises industrielles dans les centres impérialistes. La division du travail obéissait à la règle suivante : Aux ouvriers des pays impérialistes la transformation industrielle et aux peuples colonisés l’extraction des minéraux et la production agricole.
Or les luttes de libération nationale, au 18éme et début du 19éme siècle sur le continent américain dans le sillage des indépendances des USA et de Haïti, puis celles du 20éme siècle impulsées et soutenues par la Révolution Bolchevique, l’URSS et le camp socialiste victorieux du Nazisme ont donné naissance aux dits pays « émergents » comme la Chine, l’Inde, le Brésil, le Vietnam, et aux nouvelles expériences révolutionnaires, progressistes, antilibérales de ce XXIème siècle comme le Venezuela, la Bolivie, le Nicaragua, le Honduras, etc., qui s’appuient sur l’héroïque résistance économique, culturelle, politique et idéologique de Cuba socialiste.
Ayant perdu le monopole exclusif de la transformation des produits industriels et de la production des moyens de productions (machines outils et semi-conducteurs), les nouvelles conditions de réalisation du profit maximum confèrent un caractère particulier au nouveau cycle des guerres d’agressions coloniales de l’impérialisme US/OTAN et de l’UE contre les peuples.
En effet le nouveau cycle des guerres impérialistes est engendré par la nécessité pour l’impérialisme US/UE/Israël/Japon de contrôler les sources de matières premières stratégiques contre le développement des « pays émergents ». Il s’agit de générer des profits colossaux en contrôlant et rendant les « pays émergents » dépendants des puissances impérialistes pour leur accès aux matières premières dont ils ont besoin pour continuer à se développer. Par leur mainmise sur les richesses stratégiques des pays producteurs, les USA et l’UE s’érigent en rentiers usuriers fixant les conditions d’accès aux matières premières des « pays émergents ». Les monopoles capitalistes financiers du Dow Jones, du CAC40 ou du Nikkei, ainsi que la dollarisation peuvent ainsi spéculer sur les prix, fixer les taxes, poser leurs conditions, organiser le sabotage des économies ou les affaiblir, mener la guerre commerciale et donc continuer à exploiter et dominer l’économie mondiale.
Voilà ce qui rend nécessaire pour les impérialistes des USA et de l’UE les actuelles guerres de « faible ou moyenne intensité » contre les pays faibles sous développés pour les asservir. C’est le cas des deux guerres contre l’Irak, de la guerre contre l’ex-Yougoslavie, de celles contre l’Afghanistan, la Côte d’Ivoire, la Libye et la Syrie, contre la Russie par le biais de l’Ukraine fasciste et aujourd’hui contre les pays de l’AES. Il s’agit d’en finir avec des pouvoirs qui refusent de se soumettre au diktat des impérialistes, qui donc, malgré la nature bourgeoise ou féodale ou pas de leurs régimes, rejettent la domination impérialiste et même parfois cherchent à développer leur pays pour en faire des pays indépendants « émergents ».
L’Irak de Saddam Hussein, la Yougoslavie de Milosevic, la Libye de Kadhafi, la Côte d’Ivoire de Gbagbo, la Syrie de Assad, l’Iran des Mollahs et l’AES des Goïta, Traoré et Thiani… sont justement ce type de pays où l’argent du pétrole, du gaz et des autres richesses nationales, par le biais des nationalisations de la production, du raffinage et même de l’industrie pétrochimique, a doté ces pays d’un indice de développement humain (idh) qu’on ne trouve nullement part dans les pays soumis et serviles à l’impérialisme de l’UE et des USA. Mieux, ces pays ont investi dans des réalisations économiques, éducatives, sanitaires et sociales qui ont sorti leur peuple de la misère comparée aux néo-colonies des USA et de l’UE et qui les mettent progressivement sur les rails du développement.
C’est justement cela qui est détruit par les agresseurs impérialistes qui, à coups de bombes et de missiles, s’évertuent à ramener ces pays à « l’âge de pierre » pour ensuite s’emparer des richesses de ces pays par le biais du système inique de la dette et du profit pour leurs entreprises privées au prétexte soi-disant de les « reconstruire ». En plus comme en Irak et en Libye, à cette destruction massive des infrastructures, des réalisations économiques et sociales, à ce pillage des œuvres historiques et à cette prédation gloutonne des richesses, il faut ajouter les assassinats ciblés des ingénieurs, des savants, des chercheurs, des professeurs des pays agressés par les impérialistes afin les rendre dépendants pour une ou plusieurs générations. C’est aussi en cela que l’impérialisme, c’est la barbarie, le totalitarisme terroriste.
Les « pays émergents » sont devenus les nouveaux « pays ateliers » qui produisent tout ce que la planète consomme, en particulier tout ce que consomment l’UE et les USA, lesquels se « désindustrialisent » progressivement sous la houlette des « délocalisations » qui déterminent en partie la nouvelle division internationale du travail pour devenir encore plus que par le passé des « pays rentiers, usuriers vivant du capital spéculatif fictif ». Il s’agit là d’un phénomène décrit par Lénine comme la tendance propre au parasitisme usurier et à la putréfaction décadente de l’impérialisme.
Cette évolution objective de la division internationale du travail au cours de cette troisième phase de la « mondialisation ou globalisation », c’est-à-dire de l’internationalisation du capital à la recherche perpétuelle du maximum de profit, est expliquée par Lénine lui même : « Le capitalisme en développement connaît deux tendances historiques dans la question nationale. La première : le réveil de la vie nationale et des mouvements nationaux, la lutte contre toute oppression nationale, la création d’États nationaux », tendance du capitalisme à sa naissance. « La seconde : le développement et la multiplication de relations de toutes sortes entre les nations; la destruction des barrières nationales, la création de l’unité internationale du capital, de la vie économique en général, de la politique, de la science, etc », tendance du capitalisme à son apogée impérialiste. « Ces deux tendances constituent la loi universelle du capitalisme. La première domine au début de son développement, la seconde caractérise le capitalisme déjà mûr et qui va vers sa transformation en une société socialiste. » (« Notes critiques sur la question nationale », Œuvres, t. 20, p. 20.).
Si les pays impérialistes sont caractérisés par la seconde tendance, les pays dominés dont les pays « émergents » qui sortent du sous développement imposé par le colonialisme et le néocolonialisme sont eux au stade de la première phase du capitalisme tel que décrit ici par Lénine.
Voilà pourquoi Lénine avertit : « L’impérialisme a développé les forces productives au point que l’humanité n’a plus qu’à passer au socialisme ou bien à subir pendant des années et même des dizaines d’années la lutte armée des grandes puissances pour le maintien artificiel du capitalisme à l’aide de colonies, de monopoles, de privilèges et d’oppressions nationales de toute nature » (« Le Socialisme et la Guerre »).
C’est ce pourrissement du capitalisme à son stade suprême, lequel n’a plus rien d’autre à offrir aux travailleurs et aux peuples que misère, fascisme et guerres, qui aggrave les contradictions entre capital et travail, entre impérialisme et peuples opprimés, signes annonciateurs que ce système économique prédateur agonise et doit s’effacer pour laisser place au socialisme. L’impérialisme, c’est l’insoluble contradiction fondamentale entre socialisation de plus en plus mondialisée de la production et accaparement privé des profits maximums par les actionnaires du capital financier et des monopoles. C’est pourquoi, l’impérialisme porte inévitablement en son sein la paupérisation, le fascisme et la guerre.
PROGRAMME DE DOMINATION MONDIALE DES USA ET DE L’UE
Hégémonique depuis 1945, comme tous les impérialismes dominants à toutes les périodes de l’histoire, les USA tentent d’imposer une division internationale du travail selon leurs besoins et au détriment de leurs concurrents et des « pays émergents ». Pour ce faire, ils ont besoin de pérenniser leur hégémonie monétaire, militaire, culturelle et politique. C’est ce qu’illustrent le fait que les USA sont le seul État doté de lois nationales extra-territoriales et d’une monnaie, le dollars, qui remplace l’étalon or.
Dans cet objectif, la sortie de la crise envisagée par les impérialistes états-uniens est « war save America » (la guerre sauve l’Amérique). Les présidents du capital financier US ne font qu’exécuter les demandes claires de ses véritables grands électeurs que sont le complexe militaro-industriel et les pétroliers gaziers US. Le chef économiste de la BBL, Peter Vanden Houte résume cela avec cynisme: « aussi inhumain que cela puisse paraître: pour l’économie mondiale, ‘une toute petite guerre’ serait maintenant la meilleure solution. Une guerre à l’issue ‘favorable’ signifierait une diminution du prix du pétrole et des taux d’intérêts, et une relance des cours de la bourse » (AFP 21 septembre 2002). C’est ainsi qu’il faut comprendre l’importance majeure des matières premières en général et particulièrement celles stratégiques comme le pétrole, le gaz, l’uranium, le coltan, l’or, etc., et la planification des guerres par l’impérialisme Yankee.
Les idéologues et stratèges de l’impérialisme états-unien ont commencé à planifier leur stratégie au milieu des années 80 au moment même où le liquidateur contre-révolutionnaire Gorbatchev entamait sa politique de destruction de l’URSS et du camp socialiste d’Europe. Schultz, chef de la diplomatie US en 1985 notait que « nous sommes prêts à dissuader les Soviétiques de livrer une guerre nucléaire totale ou d’attaquer nos principaux alliés, mais il n’est pas du tout évident que nous soyons aussi prêts et organisés pour empêcher et contrer la zone grise des défis intermédiaires auxquels nous avons le plus de chance d’être confrontés, à savoir les conflits de faible intensité » (Le Monde Diplomatique, avril 1991). Le rapport de la commission sur la stratégie intégrée à long terme US du 10 janvier 1988 intitulé « la dissuasion sélective » précisait que « ces conflits de faible ou de moyenne intensité dans le tiers monde sont à l’évidence moins dangereux que ne le serait toute guerre soviéto-américaine et pourtant ils ont eu et auront un effet cumulatif négatif sur l’accès des États-Unis à des régions critiques »(idem). Henry Kissinger préconisait déjà « qu’il faut donc qu’en plus de notre force nucléaire de représailles, nous constituions des unités qui puissent intervenir rapidement et soient à même de faire sentir leur puissance » (idem). Gaspar Weinberger, Secrétaire d’État US à la défense de l’époque en conclut que « la priorité élevée que nous avons attribuée au Spécial Opération Force (SOF) reflète notre sentiment que les conflits de faible intensité sont la menace à laquelle nous allons le plus vraisemblablement avoir à faire face dans les années à venir » (idem).
C’est à cet objectif de préservation de leur hégémonie aussi que servent les adhésions suscitées des pays de l’ex-camp socialiste d’Europe de l’est à l’OTAN, en plus du rapprochement de l’OTAN aux portes de la Russie et de la Communauté des États Indépendants (CEI), de l’affaiblissement, de la recherche du démantèlement de la Russie et de l’encerclement de la Chine.
Remontons plus loin dans le passé. Il faut signaler qu’un mémorandum de septembre 1950 du Département d’État US éclaire nettement le sens de ce qui arrive aujourd’hui à travers les guerres d’agression états-unienne : « Le contrôle de cette source d’énergie, le pétrole, importante dans la paix comme dans la guerre est un objectif souhaitable en soi (…). Les gouvernements des États-Unis devraient s’efforcer de développer au maximum les concessions (pétrolières) américaines » (Le Monde Diplomatique, avril 1991). Et David L. Boren, sénateur, président de la Commission chargée du renseignement (CIA), d’élargir le champ d’application de la stratégie hégémonique US du « nouvel ordre mondial » né de la défaite de l’URSS : « Nous avons eu des relations étranges et symbiotiques avec l’URSS (…). Le déclin de l’Union Soviétique (…) pourrait tout aussi bien entraîner le déclin des États-Unis (…). Les pays européens, le Japon et d’autres pays ont volontiers accepté la direction américaine au cours des décennies passées. Pourquoi ? Parce qu’ils avaient besoin de nous (…). Seront-ils désireux, dans ce nouveau contexte, d’accepter la direction des États-Unis, comme c’était le cas, il y a quelques mois ? Je ne le pense pas » (idem).
La Maison Blanche n’hésite plus à menacer ouvertement même ses « alliés » européens et japonais (en plus de la Russie et de la Chine). Elle déclare dans The National Security Strategy of the United States of America de septembre 2002 : « Nos forces seront suffisamment puissantes pour dissuader tout adversaire qui tenterait de dépasser, ne fût-ce même que d’égaler, la puissance militaire des États-Unis » (1991).
Et le Dr. Peter Pham, conseillé des départements d’état et de la défense US d’expliquer ouvertement l’importance du contrôle de l’Afrique : « parmi les buts ultimes de l’AFRICOM, était le but de protéger les accès en hydrocarbures et autres ressources stratégiques dont l’Afrique est riche, une tâche qui inclut de s’assurer contre la vulnérabilité de ces richesses naturelles et de s’assurer qu’aucunes tierces parties comme la Chine, L’Inde, le Japon ou la Russie, ne puissent obtenir un monopole ou des traitements de faveur » ( cité par F. William Engdahl, mondialisation.ca du 27 septembre 2011). Il ajoute les précisions suivantes : « Ces ressources et richesses naturelles font de l’Afrique une cible facile pour les attentions de la République Populaire de Chine, dont la dynamique économique… a une soif quasi insatiable de pétrole et de besoins pour d’autres ressources naturelles. La Chine importe à l’heure actuelle approximativement 2,6 millions de barils de pétrole brut par jour, environ la moitié de cette consommation, de l’ordre de 765.000 barils par jour, environ un tiers de ses importations, proviennent de ses sources africaines, spécialement du Soudan, de l’Angola et du Congo (Brazzaville). Est-ce étonnant donc par conséquent qu’aucune région du monde autre que l’Afrique ne rivalise avec l’intérêt stratégique de la Chine ces dernières années… De manière intentionnelle ou non, beaucoup d’analystes attendent que l’Afrique, spécifiquement les Etats du long de sa très riche côte occidentale, va devenir le théâtre d’une concurrence stratégique entre les États-Unis et sa seule réelle concurrence à l’échelle globale, la Chine, alors que les deux pays cherchent à étendre leur influence et sécuriser l’accès aux ressources » (idem).
On aura tous compris qu’il s’agit ici des bases du programme stratégique et militaire de préservation de la domination mondiale de l’impérialisme US.
Ce programme nécessite la mise en place d’un « axe » occidental avec ses alliés des puissances de l’UE, d’Israël, du Japon qui intègre aussi les théocraties féodales moyenâgeuses intégristes des pétro-dollars et leurs « proxis djihado-terroristes ». L’alliance avec les islamistes fascistes (qui utilisent la religion à des fins politiques, ce qui n’a rien à voir avec la grande majorité des musulmans) n’est pas nouvelle. Cette alliance avec les réseaux terroristes des « fous de dieu » d’Al-Qaïda avait été nouée contre la République laïque, démocratique d’Afghanistan, l’armée soviétique et le communisme dès la fin des années 70.
USA, OTAN ET UE SONT AU MONDE CE QU’ONT ÉTÉ LES FASCISTES ALLEMAND ET JAPONAIS
Dans les années 30, les Nazis avaient mis en place un programme d’écrasement du mouvement ouvrier trop influencé à leur goût par le communisme à l’intérieur de l’Allemagne, de destruction par la guerre totale de l’URSS « judéo-bolchevik » au nom de « l’espace vital » et de conquête de l’hégémonie mondiale en faisant main basse sur les territoires de leurs autres concurrents impérialistes en plus de leurs possessions coloniales.
La différence notable réside dans le fait que l’hégémonie mondiale des capitalistes Anglais des 18éme et 19éme siècle s’est réalisée par la conquête, l’annexion et l’exploitation de vastes « empires coloniaux » en Amérique, en Asie, dans le pacifique et en Afrique. Cette hégémonie consistait à se tailler la part du lion des colonies au détriment des autres rivaux Français, Espagnoles, Portugais, Allemands, etc., et à réduire les populations en main d’œuvre esclave à exterminer par le travail et les massacres génocidaires des résistants.
Les impérialistes fascistes du 20éme siècle ont, eux, importé et appliqué les mêmes méthodes en annexant directement les territoires des autres concurrents impérialistes en Europe même en plus de leurs colonies. C’est dans ce cadre qu’il faut situer la transformation des « populations inférieures » (Slaves, Juifs, Serbes, Gitans/Tziganes/Rroms) en main d’œuvre esclave à exterminer quand on en a plus besoin. Appliquer aux « États et Nations des seigneurs » colonialistes les recettes de la barbarie totalitaire coloniale est à la base du « particularisme » chauvin qui consiste à différencier la sauvagerie des fascistes en Europe et celle des colonialistes dans les autres parties du monde tout en alimentant cette sordide « compétition mémorielle » entre victimes des différents génocides du capitalisme sous sa forme coloniale ou fasciste.
A partir de 1945, les USA ont pris la tête du monde capitaliste pour obtenir la défaite du socialisme en Europe, de l’URSS par « l’endiguement du communisme », l’impérialisme culturaliste de « l’American Way of life », l’utilisation des ex-nazis dans la lutte contre le socialisme réel, les guerres coloniales anti-communistes de « faible intensité » comme celle du Vietnam, le soutien au mouvement national bourgeois conciliateur et servile dans les pays colonisés, la répression des mouvements de libération nationale révolutionnaire et des communistes comme en Indonésie, la division du mouvement communiste international par le Titisme puis par le révisionnisme et l’eurocommunisme, la corruption des partis communistes de certains grands pays impérialistes, la déstabilisation du camp socialiste d’Europe avec les « dissidents », la montée au pouvoir et la capitulation progressive des révisionnistes en URSS et dans le camp socialiste d’Europe.
Cette stratégie US et de ses alliés Européens et Japonais s’est déroulée aussi par des concessions aux luttes ouvrières et populaires et aux luttes de libération nationale, lesquelles ont débouché sur d’importantes conquêtes sociales, démocratiques dans les pays impérialistes et les indépendances nationales des ex-colonies.
A partir des années 70, la crise générale du capitalisme impérialiste aggrave la crise structurelle de surproduction et de sur-accumulation. Les institutions de Brettons Woods (FMI, Banque Mondiale), le GATT puis plus tard l’OMC et la dollarisation imposée du commerce mondial seront les instruments du capital financier dominé par les grands patrons de Wall Street pour, au nom de la « dette du tiers monde », mettre sous coupe réglée les pays du Sud sous la forme des plans libéraux d’ajustement structurel, les dévaluations monétaires en Amérique du sud, au Moyen Orient et en Afrique. C’est le triomphe de la pensée unique libérale totalitaire qui, expérimentée dans les pays du Sud sous la forme des recettes libérales, est maintenant ré-importée dans les pays impérialistes eux-mêmes sous la formule devenue célèbre de « there is no alternativ » au libéralisme.
Le tournant majeur sera la défaite du camp socialiste d’Europe de l’est et la restauration du capitalisme en URSS que l’idéologue US Francis Fukuyama définit comme « la fin de l’histoire » annonciatrice du « capitalisme éternel ».
Libéré de la bride qu’était le camp socialiste d’Europe et de l’URSS qui le retenait, l’impérialisme US flanqué de ses vassaux de l’UE s’est lancé à l’échelle nationale de chaque pays et du monde dans un vaste programme libéral de remise en cause des acquis sociaux et démocratiques des travailleurs conquis par les luttes dans la période précédente et de guerres coloniales pour en finir avec les conquêtes nationales démocratiques des peuples, États et Nations anciennement colonisés en accélérant le processus de « re-mondialisation » du capital.
Détruire les États socialistes d’Europe et les pays souverains, c’est ouvrir leurs marchés aux au capital financier, donc procurer des débouchés à la sur-accumulation des profits.
Toutefois, les rescapés du Sud du camp socialiste dans lesquels le facteur national avait été un moteur important et décisif des révolutions populaires comme la Chine, le Vietnam, la Corée du nord, Cuba, bientôt rejoints par les ex-colonies comme l’Inde capitaliste et les pays de l’ALBA (Venezuela, Bolivie, Nicaragua, etc.) plus la Russie redevenue capitaliste et l’Afrique du Sud se sont maintenus hors de la soumission au diktat occidental.
Et sur la base de politiques plus ou moins anti-libérales, s’appuyant sur la maîtrise par l’État des leviers économiques stratégiques de leurs économies nationales, ces pays sont devenus des « pays émergents » qui résistent et combattent l’hégémonie mondiale des puissances impérialistes d’Amérique du nord et d’Europe et du Japon. C’est le cas des BRICS devenus par extension les BRICS +.
Attirés par les « marchés » de ces pays et les taux de profit plus élevés, les monopoles capitalistes se sont lancés dans les délocalisations mises à profit par les « pays émergents » pour s’engager à combler leur retard économique, industriel, technologique, scientifique, financier et militaire dans un premier temps puis à les devancer dans un second temps. Ce développement économique est en train de bouleverser le rapport des forces géostratégiques et géopolitiques au détriment des puissances impérialistes US et de l’UE. D’où leur hystérie guerrière dans le but de préserver et pérenniser leur hégémonie séculaire.
N’ayant plus rien à offrir que la misère, la précarité et la destruction des conquêtes sociales et démocratiques à leur propre peuple pour maximiser le profit des actionnaires capitalistes de leurs Multinationales, la démocratie bourgeoise en crise produit inexorablement le fascisme à l’intérieur des pays impérialistes et la guerre à l’extérieure contre les autres peuples.
L’impérialisme US/UE est aujourd’hui au monde ce que le nazisme allemand a été à l’humanité après la Révolution d’octobre 17 et l’édification du socialisme en URSS.
RETOUR AU PANAFRICANISME ET A L’INTERNATIONALISME ANTI-IMPÉRIALISTE
Face à la guerre impérialiste déroulée par les USA avec ses alliés de l’UE et leurs « proxis djihado-terroristes », le mouvement ouvrier et progressiste des puissances fauteurs de guerres est désarmé et les peuples des pays victimes subissent les agressions impérialistes. Ainsi on assiste à la dévastation des conquêtes sociales et démocratiques au centre du système impérialiste et à la périphérie, on a assisté à la capture du président Gbagbo en Côte d’Ivoire, de Milosevic en ex-Yougoslavie et aux assassinats de Saddam en Irak et Kadhafi en Libye.
Les impérialistes US, Français, Anglais, Israéliens et Japonais se sont autoproclamés représentants de la « communauté internationale ». Mais les alliés impérialistes aussi doivent être soumis au partage des rôles que décident les USA et doivent exécuter leurs exigences comme le montre l’apparent rôle « d’avant-garde » en Libye de Cameron et Sarkozy et de Hollande en Syrie avec l’échec retentissant que l’on doit à la Russie bourgeoise et au Parti Communiste de Chine.
Il s’agit là d’un bouleversement stratégique d’une portée et d’une importance majeure. En effet, depuis 1991 le nouveau cycle des guerres coloniales décidé par les USA vient enfin de buter sur l’opposition déterminée des BRICS (Brésil, Russie, Inde, Chine et Afrique du Sud) et de l’Alliance Bolivarienne d’Amérique du sud. La Russie bourgeoise donne un coup d’arrêt à l’expansion encerclement de l’OTAN en Ukraine fascisée. L’Afrique qui semblait endormie se réveille à son tour avec l’expulsion des armadas française, européenne et états-unienne du Mali, du Burkina Faso et du Niger qui viennent de créer la Confédération des États du Sahel (AES) pour résister à la CEDEAO néocoloniale et la guerre de l’OTAN/Afrikom et des djihado-terroristes.
Cette situation nouvelle reflète à la fois la prise de conscience de la dangerosité des impérialistes US et de l’UE pour le monde et la nécessité de constituer un front mondial des États, des Nations et des peuples opprimés contre leur hégémonie vorace mortifère.
Nous soutenons la position des 86 partis Sud Américains qui déclarent fermement contre l’agression de la Libye : « La résolution appelle à ‘mettre fin immédiatement aux bombardements, aux actions militaires en Libye et à organiser un dialogue national pour que de manière souveraine et sans ingérence le peuple libyen puisse décider de son avenir’. Les dirigeants de la gauche latino-américaine demandent aux Nations Unies de créer une commission internationale pour stopper le conflit armé, et réaffirment leur soutien aux initiatives de paix de l’ALBA, de l’Union Africaine et du groupe intégré par le Brésil, la Russie, la Chine et l’Afrique du Sud ». La gauche révolutionnaire et progressiste Sud Américaine précisait fort justement : « Rappelons que l’information selon laquelle le dictateur Kadhafi ‘bombarde la population de Tripoli’, qui fut le déclic émotionnel de la résolution de l’ONU et des campagnes médiatiques pour l’intervention, a depuis été démentie par les envoyés sur place de Il Manifesto (Italie), de Telesur, ainsi que par des experts de l’armée russe et états-unienne… Paradoxalement les massacres croissants de civils libyens par l’OTAN, les massacres au Yémen, au Bahreïn, en Afghanistan, en Palestine, en Côte d’Ivoire, etc. et les initiatives de paix latino-américaine et africaine, n’ont suscité qu’un moindre intérêt de ces secteurs. Ce déclin idéologique s’explique de diverses manières : coupure des secteurs populaires, glissement à droite de la société européenne, repositionnement défensif face aux émancipations du Sud, condescendance par rapport aux gauches d’autres continents, catharsis anti-Chavez et images de marque ‘anti-totalitaires’ à soigner sous la pression de la dictature médiatique, etc. » (idem).
Différenciant nettement les processus révolutionnaires en Tunisie et en Égypte des déstabilisations « colorées » prétextes des guerres coloniales en Libye, Côte d’Ivoire, en Syrie, nos camarades de la gauche Sud-américaine ajoutent : « Les rébellions populaires dans les pays arabes parmi lesquelles se détachent la Tunisie et l’Égypte nous montrent que les peuples ne peuvent rester passifs éternellement, mais nous rappellent aussi que la réaction mondiale et l’impérialisme ne resteront jamais indifférents et feront ce qu’il faut pour empêcher la poussée révolutionnaire ». Montrant la complicité de la gauche social-démocratisée européenne et US, ils rappelaient que la colonisation est encore une réalité de ce monde sous le joug des impérialistes US et Européens : « La persistance du colonialisme constitue une situation particulièrement grave pour notre continent, qui affecte directement Puerto Rico, la Martinique, la Guadeloupe, Curaçao, Aruba, Bonaire, la « Guyane française » et les îles Malouines argentines » (idem) sans oublier la Kanaky, la Réunion, le Sahara, etc.
Ce débat pose la question fondamentale de l’internationalisme prolétarien et de la solidarité entre les peuples sans lesquels l’impérialisme ne peut être vaincu. Il pose la question de la liaison indissoluble entre révolution prolétarienne dans les pays impérialistes et révolutions nationales anti-impérialistes dans les pays opprimés. Force est donc de constater la malheureuse domination idéologique de la social-démocratie réformiste et de l’opportunisme surtout dans les pays impérialistes fauteurs de guerres. Mais aussi dans nos pays dominés où les ex-gauches se sont fourvoyés dans la collaboration de classe et la lutte des places dans les gouvernements néocoloniaux. Les révolutionnaires d’antan au Nord et au Sud se sont auto-piégés en confondant, sciemment ou non, bourreaux et victimes, agresseurs et agressés, au nom du « ni, ni » rejetant dos à dos impérialistes et résistants à la domination, guerre injuste des impérialistes US/UE et guerre juste défensive des États dominés.
En 1915, Lénine démasquait les opportunistes qui soutenaient la guerre impérialiste ainsi: « Les (communistes) ont toujours entendu par guerre ‘défensive’ une ‘guerre juste’, dans ce sens (…) que les (communistes) reconnaissent et continuent de reconnaître le caractère légitime, progressiste, juste de la ‘défense de la patrie’ ou d’une ‘guerre défensive’. Par exemple, si demain le Maroc déclarait la guerre à la France, l’Inde à l’Angleterre, la Perse ou la Chine à la Russie, etc… ce seraient des guerres justes, défensives quel que soit celui qui commence et tout (communiste) appellerait de ses vœux la victoire des États opprimés, dépendants, lésés dans leurs droits, sur les grandes puissances oppressives, esclavagistes, spoliatrices » (Le socialisme et la Guerre). Et Staline expliquait la justesse de cette politique révolutionnaire par le fait que « le Léninisme a prouvé, et la guerre impérialiste et la Révolution en Russie l’ont confirmé, que la question nationale ne peut être résolue qu’en liaison avec la Révolution Prolétarienne et sur le terrain de celle-ci. Qu’en Occident, le chemin de la victoire passe par l’alliance révolutionnaire avec le mouvement de libération des colonies et des pays dépendants contre l’impérialisme. La question nationale est une partie de la question générale de la Révolution Prolétarienne, une partie de la Dictature du Prolétariat »(Question Nationale et Coloniale).
La question du soutien internationaliste à la lutte des peuples opprimés est « une partie de la question générale de la révolution prolétarienne subordonnée à l’ensemble et demandant à être examinée du point de vue de l’ensemble »(Staline, idem). Aussi pour déterminer une position internationaliste, il faut comprendre le fait que « dans les conditions de l’oppression impérialiste, le caractère révolutionnaire du mouvement national n’implique pas nécessairement l’existence d’éléments prolétariens dans le mouvement, l’existence d’une base démocratique du mouvement » (idem). Enfin Staline cite l’exemple donné par Lénine qui disait que « la lutte de l’émir afghan pour l’indépendance de l’Afghanistan est objectivement une lutte révolutionnaire, malgré le tour monarchiste des conceptions de l’Émir et de ses partisans, car, elle affaiblit, désagrège et sape l’impérialisme. Cependant que la lutte des démocrates et des « socialistes » à tout crin, des révolutionnaires et républicains tels que par exemple Kerenski et Tsérétéli, Renaudel et Scheidemann, Tchernov et Dan, Henderson et Clynes, pendant la guerre impérialiste (pour la défense de la patrie) était une lutte réactionnaire, car elle avait pour résultat de maquiller, de consolider, de faire triompher l’impérialisme »(idem, Staline).
Objectivement Saddam, Milosevic, Kadhafi, Gbagbo, Assad, Béchir, Mugabe, Hamas et l’ensemble de la résistance palestinienne, Hezbollah au Liban, Goïta, Traoré, Thiani de l’AES, etc., mais aussi Poutine en Russie bourgeoise par leur résistance participent à saper, à affaiblir, à désagréger l’hégémonie criminelle des impérialistes US et de l’UE. Leur résistance démasque les impérialistes en accélérant la prise de conscience des travailleurs et des peuples de la nature guerrière intrinsèque du capitalisme mondialisé. Leur résistance facilite jusqu’à un certain point, pour autant que la classe ouvrière et les peuples opprimés s’en saisissent, la compréhension entre régression sociale, paupérisation des travailleurs en occident, oppression impérialiste et guerres coloniales.
L’implication de la Russie et de la Chine, qui commencent à contrer les velléités guerrières de l’OTAN, redispose les forces en présence à l’échelle planétaire. Il apparaît maintenant de plus en plus que le globe se divise en deux fronts constitutifs de la géopolitique mondiale : le front des agresseurs impérialistes que sont les USA, l’UE, RU, Israël, OTAN pour maintenir leur hégémonie mondiale et le front des pays, peuples, Nations, États agressés qui résistent aux va-t-en-guerre qui prennent le chemin du projet des Nazis de la domination mondiale.
Les impérialistes fabriquent en inversant les rôles des « ennemis de la paix, des terroristes, des dictatures qu’il faut punir, et dont il faut débarrasser les peuples », ils se donnent la posture des « civilisateurs » d’antan au nom du « droit d’ingérence humanitaire », ils disent que la « paix est à ce prix », ils disent de plus en plus ouvertement « se préparer à la guerre pour avoir la paix ». Mais comme l’enseigne Karl Marx démasquant les prédateurs capitalistes : « De tous les dogmes des politiques fanatiques de notre temps, aucun n’a causé autant de dommage que celui qui dit: ‘pour obtenir la paix, on doit préparer la guerre’. Cette grande vérité, dont la caractéristique notable est qu’elle contient un grand mensonge: le cri de guerre, qui a appelé toute l’Europe à s’armer et à générer un tel fanatisme belligérant que chaque nouveau traité de paix est vu comme une nouvelle déclaration de guerre, et est avidement exploité. Au moment où les États d’Europe sont devenus autant de champs armés, dont les mercenaires brûlent du désir de bondir l’un sur l’autre et de se trancher la gorge l’un l’autre pour la plus grande gloire de la paix, la seule considération avant chaque déclenchement de guerre concerne simplement les insignifiants détails de savoir de quel côté on doit être. Aussitôt que cette considération fortuite est réglée de façon satisfaisante par les parlementaires diplomatiques avec l’aide du vieux slogan ‘pour obtenir la paix, on doit préparer la guerre’, l’une de ces guerres de civilisation commence dont la barbarie frivole appartient au meilleur temps des voleurs de grands chemins, et que leurs perfidies astucieuses appartiennent exclusivement à la période la plus moderne de la bourgeoisie impérialiste » (cité dans Correspondance Internationale N°3, printemps 1981).
L’humanité va vers des épreuves encore plus graves que celles imposées au monde par le projet Nazi d’hégémonie mondiale qui a causé plus de 50 millions de morts parce que « La loi qui convient le mieux à la notion de loi économique fondamentale du capitalisme est celle de la plus-value, celle de la naissance et de l’accroissement du profit capitaliste. En effet, elle détermine les traits essentiels de la production capitaliste. (…) Les traits principaux et les exigences de la loi économique fondamentale du capitalisme actuel pourraient être formulés à peu près ainsi : assurer le profit capitaliste maximum par l’exploitation, la ruine et l’appauvrissement de la majorité de la population d’un pays donné, par l’asservissement et le pillage systématique des peuples des autres pays, surtout des pays arriérés, et enfin par les guerres et la militarisation de l’économie nationale utilisées pour assurer les profits les plus élevés » (J. Staline, Les Problèmes économiques du socialisme en U.R.S.S., 1952).
Cette marche à pas forcés des impérialistes vers la guerre, notamment l’affrontement militaire avec la Russie et la Chine, voire l’Inde et le Brésil, pour ne citer que les pays qui, par leur développement économique, changent les rapports des forces en présence au détriment des impérialistes US et de l’UE, conduit à une conflagration mondiale qui sera fatale, croyons nous, aux brigands impérialistes US, OTAN et UE.
Nous devons, communistes, patriotes, panafricains, démocrates, anti-impérialistes, internationalistes, lutter avec les travailleurs et les peuples pour jeter à jamais le capitalisme mondialisé à la poubelle de l’histoire. Les travailleurs, le mouvement communiste, les forces progressistes anti-libérales, les patriotes, les panafricains, anti-impérialistes, démocrates et internationalistes doivent dire NON aux guerres coloniales, les peuples doivent résister aux agressions terroristes impérialistes et à l’actuelle marche inexorable de l’OTAN/US/UE vers la 3éme guerre mondiale. Nous devons tous ensemble exiger et mobiliser pour la paix.
Et dans le cas d’une guerre mondiale déclenchée par les USA et l’UE, par exemple contre la Chine et/ou la Russie, la réponse doit être le défaitisme révolutionnaire contre les fauteurs de guerre qui conduira au renversement révolutionnaire de la dictature du capital.
Ce travail passe par la jonction des luttes contre la régression sociale, la fascisation, le fascisme et pour la paix à l’intérieur des pays impérialistes fauteurs de guerres et les résistances défensives de la Russie, de la Chine, de Cuba, du Venezuela, du Nicaragua, de l’AES, etc qui sont visés par le nouveau cycle des guerres impérialistes.
Rétablissons le front uni mondial du mouvement ouvrier et des peuples contre la vie chère, le fascisme et la guerre et pour le pain, la paix, la liberté et l’égalité entre les peuples.
Plus que jamais « Prolétaire de tous pays et peuples opprimés, unissez-vous » !
15/10/24
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