
Ce jeudi 12 décembre 2024, l’intersyndicale appelle à la mobilisation partout en France, pour défendre les services publics et lutter contre les fermetures d’usines. Dans le Finistère, des rassemblements étaient organisés à Brest, Quimper et Quimperlé, en cette fin de matinée. Mais au vu de la faible participation dans le département, les manifestations ont été revues à la baisse, voire écourtées. On fait le point.
Alors qu’Emmanuel Macron devrait annoncer le nom du prochain Premier ministre dans les heures qui viennent, les organisations syndicales comptent maintenir la pression. Après la mobilisation du jeudi 5 décembre, une nouvelle journée de manifestation est prévue, partout en France, ce jeudi 12 décembre 2024. La semaine dernière, plus de 4 700 Finistériens avaient répondu à l’appel de l’intersyndicale et avaient défilé dans les rues de Brest, Morlaix, Quimper, Quimperlé et Douarnenez.
Mais ce matin, la mobilisation a nettement baissé dans le département. Les trois rassemblements organisés à Brest, Quimper et Quimperlé ont attiré beaucoup moins de manifestants que la semaine passée. Les participants qui ont fait le déplacement voulaient dénoncer les fermetures d’usines, les suppressions d’emplois et défendre les services publics, qu’ils estiment menacés.
Trois jours de carence non payés en cas d’arrêt maladie, baisser le salaire de 10 % pour un arrêt de plus de trois jours, gel du point d’indice… Les mesures envisagées par l’ex-gouvernement Barnier pour les salariés de la fonction publique sont fermement contestées par les syndicats. Malgré l’adoption de la motion de censure et le rejet du budget 2025, certains personnes ont tenues à être présentes, ce matin, en guise d’avertissement pour le prochain Premier ministre.
À Brest, environ 200 personnes contre 3 000 jeudi dernier
C’est dans la cité du Ponant que la mobilisation était la plus forte à l’échelle du Finistère, jeudi 5 décembre. Près de 3 000 personnes avaient été recensées dans le cortège. Ce jeudi, la baisse de la mobilisation se fait ressentir à Brest. Environ 200 personnes se sont réunies, ce matin, à 11 h, devant l’hôtel de ville, rue Frézier. Elles souhaitaient défendre les services publics, notamment la SNCF, et lutter contre les suppressions d’emplois.
Parmi les manifestants, Pierre, du syndicat Sud des collectivités territoriales : « Je rejette la politique d’austérité qui creuse les écarts. Public et privé doivent agir ensemble », déclare-t-il.
À Quimper, mobilisation en nette baisse
Ce jeudi matin, 70 personnes sont venues assister à la prise de parole des représentants syndicaux de l’intersyndicale, sur la place de la Résistance. Le rendez-vous était fixé, entre 10 h 30 et 11 h. Jeudi dernier, ils étaient entre 600 et 800 à se retrouver devant l’hôpital, avant de défiler dans les rues de la ville. Cette semaine, le défilé n’a finalement pas eu lieu.
La CGT, CNT-STAF, FSU et Solidaires avaient appelé l’ensemble des salariés et usagers des services publics à se mobiliser. « Pour les services publics en particulier, les attentes demeurent très fortes, tant de la part des agents que de la part des usagers » , affirmait l’intersyndicale, il y a quelques jours.
À Quimperlé, la manifestation écourtée
« Industries abandonnées, emploi sacrifié. » C’est avec ce slogan que la CGT et Solidaires ont annoncé le rassemblement à Quimperlé. « Salariés actifs, privés d’emploi et retraités » ont été invités à manifester contre « la destruction massive des emplois, de l’industrie et des services publics », ce jeudi. Mais le rassemblement n’a pas eu l’effet escompté. Seule une cinquantaine de manifestants se sont regroupés devant la gare, à 10 h 30, pour écouter les prises de paroles des représentants de la CGT. Au vu de la faible participation, le défilé prévu dans les rues du centre-ville, dès 11 h, a été finalement annulé.
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