Le monde de l’entreprise cornouaillais et les établissements publics d’enseignement sud-finistériens ont créé un espace de discussion. Pour améliorer leur connaissance réciproque. Faciliter le parcours des lycéens, par exemple, dans leur quête des fameux stages. Présentation en trois points du Comité local école entreprise (CLEE).
Ce Comité local école entreprise (CLEE), c’est une façon de mettre l’école au service du monde économique ?
Daniel Dréau, directeur délégué aux formations, chargé de mission*. « Non pas du tout. C’est un espace de discussion entre deux univers qui ne se connaissent pas forcément bien. Rapprocher l’école de l’entreprise et les entreprises des écoles. C’est un partenariat essentiel pour relever les défis de demain face à l’évolution rapide des métiers et des compétences. Développer des relations entre les établissements scolaires et les entreprises du sud Finistère pour offrir aux jeunes une meilleure compréhension des réalités professionnelles. Mais aussi accompagner les entreprises dans leurs besoins en compétences. »
Vous parlez pourtant de travailler à « l’acculturation des enseignants au monde de l’entreprise » ?
« Et aussi, de l’acculturation des entreprises à l’univers de l’Éducation nationale. Le mot-clé de ce projet c’est l’ouverture. Pour mieux se connaître et dépasser les a priori produits de part et d’autre. Une immersion des profs principaux dans une entreprise me paraît être une proposition intéressante dans un lycée d’enseignement général et technologique comme Yves-Thépot. De même qu’il me paraît nécessaire de faire connaître aux chefs d’entreprise les différentes fonctions de l’Éducation nationale. Mais, nous ne perdons pas de vue que toute cette constellation d’acteurs tourne autour de nos jeunes. De nos lycéens et de leur orientation. »
Concrètement, elle va se traduire comment, l’action du CLEE 29 ?
« Cet espace a été créé à la rentrée 2024. Nous nous sommes revus voici quelques jours. Nous allons d’abord travailler sur le sujet des stages en entreprises désormais obligatoires pour les élèves de seconde. En janvier, j’espère nous devrions être en mesure de proposer aux entreprises un document leur indiquant comment accueillir les stagiaires et comment les accompagner. L’un des premiers objectifs, c’est aussi de produire un panorama des actions qui existent déjà entre établissements et entreprises sur le territoire. Une fonction d’observatoire qui serve à recenser et rendre visible pour donner des idées. »
(*) L’autre copilote du Clee est Emmanuelle Corre, responsable RH chez Candia-Euroserum (Sodiaal).
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