Le député LFI de Brest Centre Pierre-Yves Cadalen a prononcé ses vœux ce vendredi à la maison des syndicats. Le plus cher à ses yeux : « Que le monarque parte » !
Par Jean-Luc PADELLEC.
En pleine forme, Pierre-Yves Cadalen ! Dans une salle des syndicats bien remplie, ce vendredi 24 janvier 2025, le député LFI (La France insoumise) de Brest Centre a délivré ses vœux joyeux, après une entrée en matière en musique avec le Babel Brest collectif. « Ici, c’est à la bonne franquette. Ce n’est pas un show à l’américaine, avec des jeux de lumières comme j’ai pu le voir à Gouesnou. Chez nous, on préfère de la musique en live, car c’est tellement important de voir les artistes », a ironisé le parlementaire LFI, histoire de rappeler qu’il garde un œil très intéressé sur les municipales à venir à Brest.
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Si le Nouveau Front populaire approche du point de rupture sur le plan national, après le choix du Parti socialiste de ne pas voter la censure du gouvernement Bayrou, à Brest, l’heure est plutôt au réchauffement des relations : Yann Guével, le président du comité de ville du Parti socialiste, a fait un passage remarqué pour un « salut républicain », François Cuillandre s’était excusé, et le conseiller départemental Kevin Faure est resté jusqu’au bout ! L’écologiste Glen Dissaux était également passé en début de soirée, et de nombreux communistes étaient là également. C’est que, aujourd’hui, LFI, ça pèse un peu dans le paysage, et il ne s’agit pas d‘injurier l’avenir.
« Changeons la vie » !
Dans son discours de trois quarts d’heure, Pierre-Yves Cadalen a formulé plusieurs vœux pour la paix dans le monde, pour l’unité populaire face à l’extrême droite ou pour la censure du gouvernement Bayrou à la prochaine occasion. Il a aussi formulé le souhait « que vienne enfin, le plus tôt possible, et sans doute cette année, la sixième République. C’est une aspiration largement partagée dans le pays. La monarchie présidentielle, nous n’en pouvons plus, le président est le seul responsable de la situation de chaos qu’il a lui-même créée », a-t-il rugi, devant une salle tout acquise à la cause. Avant de conclure en reprenant un slogan très cher au PS : « Il faut changer la vie. Alors changeons la vie, les amis » !
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