Brest Métropole va participer à la société publique locale pour la restauration scolaire. Les élus de droite estiment que ce n’est pas dans ses attributions.
Brest Métropole a voté, ce vendredi 31 janvier 2025, à la majorité la création d’une société publique brestoise de restauration, détenue à 95 % par la ville de Brest et 5 % par la métropole, le contrat avec le groupe Elior ayant été rompu. Les élus souhaitent tous favoriser une bonne alimentation dans les cantines scolaires, d’autant que, pour certains enfants, c’est le seul vrai repas de la journée.
Toutefois, les élus de droite hors Brest (le Gica) se sont abstenus. « Que des communes prennent cette disposition, c’est très bien. Que certaines s’entendent pour des achats mutualisés par exemple, cela a du sens. Mais ce n’est pas dans les attributions de la métropole », a estimé Dominique Cap, maire de Plougastel-Daoulas.
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« Favoriser une vraie filière économique »
La droite brestoise a voté contre. Quitte à quitter le privé, elle verrait bien la création d’une régie. « Cela permet de contrôler la qualité des repas mais aussi de gérer directement les approvisionnements, les menus et la maîtrise des coûts. D’établir une gestion de plus grande proximité et de responsabilité directe et immédiate. Et puis l’engagement sur 40 ans nous paraît déraisonnable », a précisé Jean-Pierre Richard.
Yann Guével, vice-président aux finances, a répondu que la métropole s’engage au titre de « sa politique alimentaire et sur l’activité économique de son territoire », qui sont de son ressort. « Le but est d’être autosuffisant, d’avoir un approvisionnement local, donc une vraie filière économique ».
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