La CGT du Groupe Hospitalier Bretagne-Sud apprécie que le dialogue se rouvre enfin entre les syndicats et la direction de l’hôpital, mais reste méfiante et attend des actes concrets.
l’intersyndicale (FA, CFDT, Sud), des actes. (Le Télégramme/Céline Le Strat)
Le conseil de surveillance du Groupe Hospitalier Bretagne Sud s’est tenu vendredi 28 février 2025. Séance durant laquelle, les membres et les élus du territoire en tête ont demandé au directeur, sous le feu des critiques depuis son arrivée, plus de transparence, du dialogue social, des garanties sur la restructuration du médico-social. La CGT reconnaît que, depuis quelques semaines, juste avant le courrier de Jean-Michel Jacques à la ministre de la Santé, « les lignes ont bougé, il y a un changement de ton. Des comités de pilotage ont d’ailleurs été mis en place avec des thématiques liées à la qualité de vie des agents. Nous reconnaissons une prise de conscience de Fabrice Loher », mais, comme l’intersyndicale, la CGT souhaite rester vigilante. « On nous annonce des choses pour la qualité de vie au travail qui sont discutées depuis des années, on nous occupe dans beaucoup de réunions, on a peur que ce ne soit que pour nous distraire. On a l’impression qu’il s’agit d’un changement de méthode mais l’objectif reste le même. On demande des actes, comme rétablir les postes supprimés ». Après le compte rendu du conseil de surveillance par son président Fabrice Loher, le directeur de l’hôpital ne s’est toujours pas exprimé.
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