Dans un communiqué, la section locale du Parti communiste apporte son soutien aux dockers de Lorient, toujours mobilisés pour défendre leurs retraites.
Jeudi 27 février 2025, une cinquantaine de dockers ont bloqué l’accès au port de commerce de Lorient, dans le cadre de l’opération nationale « port mort » et ce, afin que le gouvernement tienne ses engagements sur la réforme des retraites. Notamment le maintien de la retraite à 55 ans, avec ou sans dispositif amiante, et l’amélioration des conditions de travail. Mardi 4 mars, la section locale du Parti communiste a souhaité apporter son soutien aux dockers dans un communiqué. « Mourir dix ans plus tôt que la moyenne nationale, voilà ce que cela signifie exercer un métier « pénible », voilà le « privilège » des travailleurs portuaires », écrivent-ils.
Le Parti communiste estime qu’à Lorient, « le port subit un sous-investissement chronique de la part de ses gestionnaires, à commencer par la Région. Bien qu’ils se targuent d’une augmentation globale de l’activité du port de Lorient, leurs chiffres masquent en réalité une baisse de 30 à 40 % du trafic manutentionné en une vingtaine d’années. De paroles de dockers, « le port lorientais est en train de mourir » ».
« Bras de fer de longue durée »
À la suite de l’opération du 27 février, « les grévistes sont prêts à un bras de fer de longue durée » : « Quatre heures de grève tous les deux jours, 24 heures de grève tous les mois. Ils annoncent répéter l’opération (port mort) pour 72 heures à compter du 18 mars. De plus, au quotidien, le port fonctionne au ralenti avec le refus de réaliser des heures supplémentaires et de manutentionner des convois exceptionnels ».
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