
Deux nouveaux élevages de dindes ont été signalés positifs au virus de la grippe aviaire, ce lundi 28 novembre 2022, à Lantillac (Morbihan). La préfecture indique que 12 000 volailles ont dû être abattues. Le périmètre de protection et de surveillance a été élargi à 30 communes.
Lundi 28 novembre 2022, ce sont deux exploitations de dindes de Lantillac (Morbihan), à quelques kilomètres, qui ont été signalées comme atteints par la grippe. Il s’agit du 8e foyer depuis le mois d’août dans le département. 12 220 volailles ont été abattues par la Direction départementale de la protection des populations (DDPP), les éleveurs seront indemnisés des pertes subies
.
Les volailles touchées se situent dans le centre du Morbihan, la zone qui concentre le plus ce type d’élevages dans le département.
Depuis mars 2022, les éleveurs de volaille du Morbihan sont en alerte. Plusieurs cas de grippe aviaire ont été détectés à Ambon, Peillac puis Saint-Gravé. À chaque fois, des milliers de volatiles ont été abattus.
Cet l’été, tout le département avait été placé en zone de contrôle. Des élevages de Ploërmel et Ménéac ont été abattus les 17 et 23 août, puis de Saint-Martin-sur-Oust, le 5 novembre. Mi-novembre, deux élevages de canards à Moréac ont été touchés.
Trente communes sous surveillance
Pour éviter toute diffusion du virus, des zones réglementées de protection et de surveillance ont été mises en place. Neuf communes sont concernées (en tout ou partie) dans le rayon de 3 km : Buléon, Évellys, Guégon, Lanoué, Lantillac, Moréac, Pleugriffet, Radenac et Réguiny. Vingt et une communes sont concernées (en tout ou partie) par la zone de surveillance, dans le rayon de 10 km : Bignan, Billio, Buléon, Crédin, Cruguel, Évellys, Guégon, Guéhenno, Josselin, Kerfourn, La Croix-Hélléan, Les Forges-de-Lanouée, Locminé, Moréac, Moustoir-Ac, Pleugriffet, Pluméliau-Bieuzy, Plumelin, Réguiny, Saint-Allouestre.
Dans ces périmètres, tous les lieux de détention de volailles et d’oiseaux captifs sont soumis à des prescriptions spécifiques. Les mouvements de volailles et autres oiseaux captifs sont interdits, sauf dérogations accordées par la direction départementale de la Protection des Populations (DDPP). Les autocontrôles en élevages sont également obligatoires.
Par ailleurs, compte tenu de la diffusion du virus, le niveau de risque épizootique vis-à-vis de l’influenza aviaire est passé en niveau élevé
depuis le 11 novembre dernier. Ce qui implique des mesures renforcées de prévention pour les élevages avicoles et les basses-cours sur l’ensemble du territoire national. Il s’agit notamment de la mise à l’abri de l’ensemble des oiseaux d’élevage et domestiques.
Julie SCHITTLY