Entre les syndicats et Jean-Christophe Phelep, le directeur du Groupe hospitalier Bretagne Sud (GHBS) depuis l’été 2023, l’incompréhension a été immédiate. Retour sur les moments clés du bras de fer.
Par GL
3 juillet 2023 : arrivée de Jean-Christophe Phelep à la direction du GHBS.
Septembre 2023 : l’intersyndicale (CGT, CFDT, Fédération Autonome (FA) et Sud Santé) présente une motion lors de la Formation spécialisée en matière de santé, sécurité et conditions de travail (F3SCT) pour dénoncer le climat “délétère et anxiogène” au sein de l’établissement.
21 octobre 2023 : 200 personnes manifestent contre la menace de fermeture de services à l’hôpital du Faouët.
27 novembre 2023 : environ un millier de personnes participent à une manifestation d’une ampleur inédite contre la dégradation de la situation sociale au GHBS.
15 janvier 2024 : les syndicats organisent une semaine de mobilisation avec une dizaine de rassemblements sur les différents sites du GHBS.
28 mai 2024 : premier boycott du comité social et économique (CSE) par les syndicats.
Juin 2024 : en désaccord sur la méthode, l’intersyndicale se fissure, la CGT d’un côté, FA, Sud Santé et la CFDT de l’autre.
20 janvier 2025 : semaine de mobilisation syndicale pour défendre le secteur médico-social menacé d’une réorganisation selon les préconisations d’un rapport de l’Agence nationale de la performance sanitaire (Anap), non rendu public et qui cristallise toutes les inquiétudes.
10 février 2025 : Le député Jean-Michel Jacques écrit à la ministre de la Santé, Catherine Vautrin, pour dénoncer « la communication lacunaire de Jean-Christophe Phelep » . Il est suivi dans sa démarche par les deux députés membres du conseil de surveillance du GHBS, Damien Girard et Jimmy Pahun, ainsi que par le président du même conseil et maire de Lorient, Fabrice Loher. La crise est désormais ouverte.
28 février 2025 : lors du conseil de surveillance, le directeur du GHBS s’engage à plus de transparence et à diffuser sous peu le rapport de l’Anap.
5 mars 2025 : déclenchement d’une procédure de danger grave et imminent par la CGT face au manque d’effectifs à l’hôpital gériatrique de Riantec.
Avril 2025 : des lits de médecine sont rouverts au Faouët. La direction du GHBS indique que quatre médecins y travaillent à temps partiel.
23 avril 2025 : le fameux rapport de l’Anap est présenté aux membres du conseil de surveillance élargi.
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