Pierre-Yves Cadalen, député La France insoumise de Brest (Finistère), dénonce la demande de dissolution de ces deux groupes faite par le sous-préfet. S’il condamne les violences à l’origine de cette demande, le parlementaire rappelle qu’elles ne sont le fait que de quelques supporters.
« Les Celtic Ultras comptent 400 inscrits, et les Ultras brestois, 150. Il est absurde et irresponsable de condamner l’ensemble de ces personnes pour l’action de quelques-unes. » La charge est signée Pierre-Yves Cadalen, député La France insoumise de Brest centre, et elle fait suite à l’annonce, par le sous-préfet, Jean-Philippe Setbon, de son intention de demander la dissolution des deux groupes ultras du Stade Brestois.
Cette annonce est elle-même en lien avec un autre fait, l’ouverture de 15 procédures judiciaires contre des supporters membres de ces groupes, mis en cause dans les affrontements qui ont suivi la rencontre de Ligue 1 entre Brest et Lens, le 20 avril 2025.
« Des supporters engagés pour un football joyeux et populaire »
« Des violences de cette ampleur, en réaction à d’autres violences commises par des ultras lensois au Moulin-Blanc le midi du 20 avril, sont inacceptables dans le monde du football comme ailleurs », souligne le député. Mais il tient également à rappeler que ces violences « ont été condamnées » par les Celtic ultras et les Ultras brestois. « E ngagés pour un football joyeux et populaire, comme l’exprimait le tifo déployé le 6 avril à Le Blé, lors du Brest – Monaco », ces supporters « sont aussi c onnus à Brest pour leurs actions caritatives ».
« Exhortant » la sous-préfecture « à renoncer à la dissolution », Pierre-Yves Cadalen propose de lui substituer une médiation. Tout en invitant le représentant de l’État « à demander M. Retailleau des effectifs de police nationale adaptés à la ville de Brest ».
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