Vendredi 6 juin 2025, les représentants du Conseil de la mer de l’île de Pâques (Chili) ont rencontré des pêcheurs bretons à Lorient (Morbihan). L’occasion d’un échange sur les aires marines protégées à trois jours de l’ouverture de la conférence des Nations Unies sur l’océan.
De l’Atlantique nord au Pacifique Sud, les mêmes problématiques pour les pêcheurs. À Lorient (Morbihan) ou sur l’île de Pâques (Chili), ils regarderont avec attention la conférence des Nations Unies sur l’océan qui doit s’ouvrir lundi 9 juin 2025 à Nice (Alpes-Maritimes).
Sur le chemin, l’équipe de Conseil de la mer de Rapa Nui, le nom autochtone de l’île de Pâques, a fait un crochet par Lorient pour rencontrer les pêcheurs bretons et aborder l’importance des aires marines protégées.
Nous avons eu un échange sur la création, la mise en place et l’administration des aires marines protégées,
explique Ludovic Burns, coordinateur du Conseil de la mer de Rapa Nui. Elles ont une dimension humaine et écologique par la protection de la nature, mais aussi des différents secteurs de la pêche qui sont importants dans la prise de décision.
Cette rencontre a été rendue possible par Luìs Ramirez, président de l’association Breizh Chile Rapa Nui. « Il y a des pratiques et des expériences que nous pouvons partager ensemble », rassure-t-il, arrivé en France il y a des années comme réfugié politique.
Depuis Rapa Nui, on a vu comment la politique française et l’exemple breton ont pu réconcilier la France, les usagers, les différentes techniques de pêche avec ces comités de prise de décision
, reprend Ludovic Burns, dans un français parfait, lui qui a grandi en Polynésie française. Parce qu’une aire marine protégée doit inclure la pêche et les hommes qui en dépendent.
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