
L’Université de Bretagne occidentale porte, depuis de nombreuses années, la création d’un institut de l’université des Nations-Unies sur les océans en France. Le sommet de l’Onu à Nice a été une nouvelle occasion de renouveler ce vœu.
Par Emmanuelle FRANCOIS.
La création de l’institut de l’Université des Nations Unies (UNU) sur l’Océan en France était au menu d’une discussion portée par l’Unu, l’Université de Bretagne occidentale (UBO) et l’Office Français de la Biodiversité (OFB) ce samedi 7 juin à Nice en amont du sommet des Nations unies sur l’Océan (Unoc). Ce projet, porté par le député de Brest-centre Pierre-Yves Cadalen (LFI), et soutenu par une résolution transpartisane de l’Assemblée nationale, doit encore être financé. Et c’est tout l’objet de cette discussion à Nice : lancer « un appel à des partenariats de recherche et financier de sorte que l’Institut de l’Océan de l’Unu voit le jour le plus rapidement possible ».
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« Un très fort soutien des institutions onusiennes »
Autour de la table, de nombreux chercheurs et scientifiques, comme le recteur de l’UNU et sous-secrétaire général des Nations Unies Tshilidzi Marwala, la présidente du conseil de l’UNU Vanessa Scherrer, les Brestois Pierre-Yves Cadalen, Pascal Olivard et Vianney Pichereau, respectivement président de l’UBO et premier vice-président chargé de la mer, ainsi que le maire de Brest François Cuillandre et le vice-président mer et littoral de la Région Bretagne Daniel Cueff. Plusieurs scientifiques dont Denis Bailly, enseignant-chercheur au centre de droit et d’économie de la mer de l’UBO, qui porte le projet depuis ses débuts, ont pris la parole.
« Il y a un très fort soutien des institutions onusiennes à la création d’un institut de l’Océan de l’UNU en France, et Brest fait largement consensus, déclare Pierre-Yves Cadalen. Je vais demander une mission flash à la commission des Affaires étrangères pour étudier les différentes options de financement. Nous avons également multiplié les rencontres avec la Polynésie française, qui pourrait avoir une antenne de l’institut. Ce serait logique, car la France a le deuxième territoire maritime mondial en grande majorité grâce aux territoires ultramarins. »
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