
3 jours sans eau, et c’est la mort. Selon une étude du haut-commissariat à la Stratégie et au Plan publiée ce mercredi, 88 % du territoire français pourrait subir des tensions hydriques estivales d’ici à 2050 si aucune mesure radicale n’est prise. Les régions du Sud-Ouest et du Sud-Est seraient particulièrement exposées en raison de l’irrigation agricole intensive.
Le rapport souligne que même avec une politique de sobriété ambitieuse, 64 % du territoire resterait vulnérable. Les experts rappellent que des restrictions d’eau généralisées, similaires à celles de 2022, deviendraient alors la norme. Notre brève.
Protéger l’eau, ressource vitale de l’humanité
À l’échelle mondiale, 2,2 milliards de personnes manquent d’eau potable, tandis qu’en France, près de 500 000 individus en sont privés, notamment dans les Outre-mer où les infrastructures défaillantes aggravent la situation. Le changement climatique perturbe le cycle de cette ressource, provoquant des pénuries et des catastrophes naturelles, avec des prévisions alarmantes pour 2030. Pourtant, malgré la reconnaissance par l’ONU du droit humain à l’eau en 2010, sa gestion reste mercantile, accentuant les inégalités.
Depuis des années, Jean-Luc Mélenchon et les insoumis portent un combat déterminé contre la privatisation de ce bien commun de l’humanité et pour sa reconquête en tant que bien public. Son engagement s’est illustré notamment lors de son soutien aux manifestations contre les « bassines ». Dès 2020, il était présent dans un rassemblement dans les Deux-Sèvres, où il a dénoncé ces réserves d’eau artificielles qui aggravent les sécheresses et servent principalement une agriculture industrielle tournée vers l’export.
Jean-Luc Mélenchon et le mouvement insoumis alertent depuis des années sur les conséquences écologiques désastreuses de ces projets : assèchement des sols, pollution aux phosphates et destruction des écosystèmes comme celui du marais poitevin. La crise de l’eau est liée aux dérèglements climatiques, à l’artificialisation des sols et à l’agriculture intensive.
D’autre part, face aux conséquences déjà visibles du réchauffement climatique, il faut répartir cette ressource rare de manière équitable entre toutes et tous. Il faut mettre un terme à la mainmise des multinationales sur cette ressource vitale. L’eau doit être collectivisée et soustraite aux logiques de profit. L’eau, patrimoine de l’humanité, doit être gérée démocratiquement pour l’intérêt général. Face à la pénurie d’une ressource vitale, il est totalement déraisonnable de laisser sa gestion au marché. On sait très bien comment cela va finir. Les riches vivront dans des fontaines fraiches et les pauvres mourront assoiffés.
La France insoumise propose une loi visant à garantir l’accès universel et gratuit à l’eau potable, considérée comme un droit fondamental. Le texte prévoit la gratuité des 50 litres quotidiens par personne, seuil minimal défini par l’OMS pour couvrir les besoins vitaux (boisson, hygiène, cuisine). Il inclut également la suppression des frais liés aux compteurs d’eau dans les résidences principales, ainsi que le libre accès aux fontaines publiques, aux bains douches et aux toilettes.
°°°
Source:https://linsoumission.fr/2025/06/25/france-penurie-eau-2050/
URL de cet article: https://lherminerouge.fr/eau-88-de-la-france-menacee-de-penurie-dici-a-2050-li-fr-25-06-25/