« Outrages et agressions » à la gare de Quimper : la CGT cheminots dénonce des tensions en hausse (OF.fr-1/07/25)

Les représentants syndicaux quimpérois (Finistère) veulent la création d’un cinquième guichet, pour faciliter l’achat de billets et les demandes de renseignements pour les voyageurs. | OUEST-FRANCE

Le syndicat CGT cheminots de la gare de Quimper (Finistère) et de la gare routière a affiché ses craintes face à la montée des outrages et agressions des usagers et passagers de ces lieux, mardi 1er juillet 2025. Selon eux, ils sont liés à la « frustration » alors que les installations ne permettent pas de répondre rapidement à leurs attentes et besoins.

Par Clemence DILIGENT.

À l’heure actuelle, à la gare de Quimper (Finistère), il y a deux guichets SNCF, un troisième pour la gare routière, et un quatrième en commun. Ce n’est pas assez, selon les représentants syndicaux de ces deux entités. Ils ont notamment noté plusieurs incidents, découlant de la « frustration » des voyageurs. « Ce sont des outrages, des agressions physiques mais surtout verbales », détaille Nicolas Quéau, secrétaire général du syndicat CGT cheminots de Cornouaille, qui a déjà envoyé une lettre ouverte à Mickaël Quernez, vice-président de la Région, chargé de l’aménagement et des mobilités.

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« C’est normal que les gens s’énervent, ils arrivent vingt minutes avant le départ de leur bus, et ils voient que ce n’est pas possible », abonde Yaël Le Seven, représentant métier du sol en Bretagne et sécurité à l’organisation CGT cheminots Cornouaille. Selon eux, plusieurs bagarres auraient eu lieu. « Ça renforce l’insécurité. Sur un quai, un couteau a été sorti devant des familles… », lance Nicolas Quéau. Mélanie Caouren, déléguée syndicale des gares routières de Quimper et Brest, ajoute : « Certains collègues ont été suivis. »

Des travaux chiffrés à 100 000 €

Pour pallier ces problématiques, les syndicalistes veulent un point d’accueil dans la gare et un cinquième guichet pour la gare routière. « Aujourd’hui, il n’y a rien qui bouge », souffle Yaël Le Seven. Des études et devis ont été faits pour l’installation, entre autres, de ce point d’accueil. Coût envisagé : 100 000 €. «  C’est irréaliste. C’est une vitre coulissante et une tablette, pour accueillir les personnes en situation de handicap et les objets trouvés. » Une facture qui aurait pu être évitée, selon eux, si cela avait été prévu dans l’enveloppe globale des travaux actuels.

Une sonnette est à disposition dans le couloir, bien souvent invisible aux yeux des voyageurs, qui donc se dirigent vers le guichet qui n’est pas apte à répondre à leurs questions, et qui se retrouve engorgé. « Ce sont des solutions qui ne correspondent pas aux valeurs d’un service public de qualité », insiste Yaël Le Seven.

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Source: https://www.ouest-france.fr/economie/transports/sncf/outrages-et-agressions-a-la-gare-de-quimper-la-cgt-cheminots-denonce-des-tensions-en-hausse-c0a32494-567c-11f0-bfe7-b5be353361db

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