À Douarnenez, l’utopie ratée des HLM vue mer (StreetPress-9/07/25)

Moisissures, odeurs nauséabondes, menaces d’inondation… Construite sous ère communiste pour offrir la vue mer aux ouvriers, la cité de Pouldavid décline. Les blocs sont devenus insalubres, tandis que le coin baignade s’est transformé en trou boueux.

Par Romane LIZEE & Muelle HELIAS.

Douarnenez (29), quartier Pouldavid – Il y a encore quelques années Séverine Le Quéméner lessivait ses murs à l’eau de javel tous les quinze jours. Mais elle a fini par jeter l’éponge. Elle a beau aérer et « monter à toc » le radiateur, derrière ses meubles continue de se former une couche noire de champignons. « C’est le papier peint qui tient les murs ici ! » Divorcée et au RSA, la quadra habite depuis presque dix ans les HLM de Pouldavid avec ses deux ados.

Sa voisine, elle, n’a pas eu de chauffage de l’hiver. « J’habillais mon petit dernier de 5 ans avec des vêtements qui sortaient du sèche-linge », confie Isabelle Georges, 45 ans, maman solo en recherche d’emploi. Elle emballait même la cage de ses perruches d’une couverture polaire. Un bloc plus loin, Mickaël Saillant, 47 ans, ancien cariste et DJ désormais au chômage, peine à payer ses factures d’énergie de 145 euros :

« La nuit, je sens le vent sur mon nez. Je dors avec deux survêt’ et un bonnet. »

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Mickaël Saillant, 47 ans, habite depuis plus de vingt ans les HLM de Pouldavid. / Crédits : Muelle Hélias

Les 144 HLM de « Pouldeuil » – comme on dit avec l’accent local –, l’un des quartiers les plus modestes de Douarnenez (29), cumulent les problèmes d’humidité : moisissures, mérule (un champignon qui grignote le bois), VMC en panne… Pendant longtemps, la cité a pourtant incarné une utopie sociale : l’ancien port de pêche devait accueillir des appartements confortables et aux loyers raisonnables pour les ouvriers des usines de pêche alentour. Séverine Le Quéméner regrette avec un sourire las :

« C’était plutôt bien pensé les HLM avec vue mer, le clapotis de l’eau, le cri des goélands… Mais là, ça devient invivable. »

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Séverine Le Quéméner habite depuis dix ans les HLM de Pouldavid. / Crédits : Muelle Hélias

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Champignons, VMC et radiateurs en panne… Les tours HLM de Pouldavid cumulent les problèmes d’humidité. / Crédits : Muelle Hélias

Depuis sa fenêtre, la mère de famille ne voit pas de plage de sable fin, mais une anse grise qui ressemblerait presque à un marécage. Et, entre la mer et elle, matin et soir, un flot continu de voitures en direction de Quimper. Pouldavid est une cité ouvrière sur le déclin de quelque 1.000 habitants. Un bout d’estuaire oublié, au fond d’un bras de mer s’étirant jusqu’à la baie de Douarnenez, et délaissé au profit des trois ports touristiques de la ville. À l’Est se trouve le Rosmeur et ses petites maisons colorées pittoresques ; à l’Ouest, Tréboul et ses chic maisons secondaires ; au Nord, le Port-Rhu et son musée de bâteaux anciens à flot. Ne reste au quartier qu’un nom légendaire : Pouldavid en breton veut dire « trou de Dahut », du nom de la princesse de la cité d’Ys engloutie par l’océan.

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Les 144 appartements HLM de Pouldavid ont été sortis de terre dans les années 1960. / Crédits : Muelle Hélias

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Notre série de reportages sur Douarnenez

À l’occasion des élections municipales qui auront lieu en mars 2026, StreetPress a décidé de tirer le portrait de Douarnenez. À travers une série d’enquêtes et de reportages, nos journalistes Romane Lizée et Muelle Hélias racontent au long cours ce territoire, ses habitants, et les enjeux qui le traversent à l’aune du scrutin.

Episode 1 : L’utopie ratée des HLM vue mer de Pouldavid
Episode 2 : (à venir)
Episode 3 : (à venir)
Episode 4 : (à venir)
Episode 5 : (à venir)

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Les caves inondées

Avec le temps, les tours de bord de mer ont mal vieilli. Dans la cage d’escaliers de l’immeuble, Mickaël Saillant, casquette Dragon Ball Z enfoncée sur la tête et claquettes-chaussettes aux pieds, montre le carrelage qui se décolle et les fils électriques d’un plafonnier qui pendouillent. À l’extérieur aussi, les bâtiments laissent apparaître des signes de vieillesse : ici les linteaux des fenêtres dégringolent, là une gouttière ne retient plus l’eau qui ruisselle sur la façade.

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A l’extérieur aussi, les HLM de Pouldavid laissent apparaître des signes de vieillesse. / Crédits : Muelle Hélias

Ici plus qu’ailleurs, les habitants redoutent les gros coefficients des marées et les perturbations atmosphériques. Contrairement aux autres cités du front de mer, situées dans les hauteurs de la ville, Pouldavid est une cuvette. Une anecdote rapportée dans le Télégramme a d’ailleurs marqué tous les résidents : en 2023, quelques jours après la tempête Ciaran, un locataire aurait retrouvé dans sa cave inondée un poisson. « Le niveau de la mer monte : d’ici 2050, le parking sera peut-être sous l’eau », s’alarme Séverine Le Quéméner, la locataire avec vue sur la ria :

« Personne ne veut plus vivre ici. »

Quand vient l’été, la vie à Pouldav’ devient plus insupportable encore. À marée basse et sous l’effet du soleil, la vase de l’aber exhale des odeurs d’« œuf pourri », décrit Séverine Le Quéméner. « On ne peut plus ouvrir les fenêtres. » Parfois, des relents remontent même les canalisations. Les matières organiques en putréfaction dégagent de l’hydrogène sulfuré (H2S) qui, en cas de forte concentration dans des espaces confinés, peut être fatal. Ces dernières années, deux dragages (désenvasements) ont été réalisés, en vain : l’anse est victime d’un envasement chronique, dû à l’écoulement des eaux pluviales et aux sept cours d’eaux qui se déversent dans le fond de l’estuaire. Les sédiments peineraient à s’évacuer en raison de la passerelle-barrage en amont du Port-Rhu, installée en 1993 pour maintenir les bateaux d’exposition du Port-Musée à flot, et qui bloquerait l’effet « chasse d’eau ». Mais « les opérations de curage coûtent cher, plusieurs millions d’euros », explique un expert du port.

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En été, à Pouldavid, la vase de l’aber exhale des odeurs d’œuf pourri. / Crédits : Muelle Hélias

Une montagne d’ordures

Quatre-vingt ans en arrière, Annie (1) se baignait avec ses parents dans cette anse. « Ici, il y avait de l’eau, des bateaux amarrés », pointe-elle du bout de sa canne. Dans les années 1960, le petit port de pêche de son enfance a été transformé en étendue artificielle de terre. Pendant les travaux, il est devenu une décharge publique, où se sont entassés les poubelles des riverains, des carcasses de voitures et même les déchets des entreprises du coin. La fondatrice de l’association de quartier Dahut, Brigitte Ralec, qui a grandi à Pouldavid, se remémore :

« Une entreprise y jetait ses invendus – sacs, chaussures, chapeaux. Petite, je venais me déguiser là avec des copines. »

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Images d’archives rassemblées par l’association de quartier Dahut. / Crédits : Muelle Hélias

C’est sur cette montagne d’ordures et de gravats que les ouvriers ont posé les fondations de la cité, des pieux enfoncés à 20 mètres de profondeur. « Là-dessous, il doit y avoir des métaux lourds », imagine Brigitte Ralec. Casquette et perfecto en cuir noirs, la retraitée est un peu la rebelle du quartier. Depuis une dizaine d’années et la création de Dahut, la militante et son mari Gérard, qui habitent une petite maison en face des HLM, sont sur tous les fronts : problèmes de voirie, nettoyage de l’anse, désamiantage… Comme d’autres habitants, ils s’inquiètent de plus en plus de la pollution du site.

« Des fois, l’anse est verte comme une pelouse », s’alarme Brigitte Ralec. Selon le collectif Dahut, depuis les bassins versants s’écouleraient des substances toxiques agricoles. Mais la vase de Pouldavid a déjà fait l’objet d’études scientifiques. Lors d’un dragage en 2018, une concentration élevée de tributylétain, présent dans les peintures antifouling (anti-algues) et interdit depuis 2008, avait été retrouvée en pied de cale, lieu de carénage des bateaux. « Depuis, les sédiments pollués ont été retirés », affirme un expert du port de plaisance, pour qu‘« il n’y a pas d’autres polluants a priori, en tout cas pas plus qu’ailleurs ». Et de balayer :

« Les habitants associent la vase à la saleté à cause de son aspect et de son odeur. C’est une nuisance plus qu’un problème environnemental ou sanitaire. »

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Dans la ria de Pouldavid, plusieurs désenvasements ont déjà été effectués. / Crédits : Muelle Hélias

L’érosion des idées

Pouldavid incarne une utopie communiste, comme les cités Barbusse, Richepin, Kermabon ou Menez Birou, toutes bâties sur le front de mer. En tout, 1.500 logements sociaux de la ville donnent aujourd’hui sur la baie, une spécificité locale. À Douarnenez, l’idée d’offrir la vue mer aux classes populaires a d’abord germé dans la tête du maire Joseph Trocmé (PCF), élu en 1949. À l’époque, l’édile affiche l’objectif de rapprocher le plus possible les familles ouvrières des sites de production liés à la pêche et de maintenir sur place une main d’œuvre indispensable à la croissance économique.

Caroline Le Gall en a été. Timidement, dans l’entrebâillement de la porte de son appartement, elle glisse quelques mots sur ses cinquante années de vie dans les HLM de Pouldavid : « Je me suis installée à 28 ans, avec deux enfants. C’était neuf, moderne. » Pour elle qui vient de la petite commune rurale de Plogoff (2.500 habitants à l’époque), Pouldavid est « la grande ville ». Dans les années 1960, s’y installent des réseaux souterrains, notamment sanitaires, mais aussi un pôle industriel, avec la conserverie Petit Navire. À l’époque, la petite boîte bleue est un leader français du thon en boîte qui emploie plusieurs centaines de personnes. Maintenant, on dit encore qu’on va travailler « chez Paulet », du nom de son ancien propriétaire, même si la marque appartient désormais à un grand groupe thaïlandais. Caroline Le Gall n’avait qu’à marcher 300 mètres pour se rendre à l’usine :

« On était encore bien traités à l’usine. Et à la maison, la vie était calme, les gens se connaissaient, on allait à la plage ensemble le week-end. »

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A Douarnenez, 1.500 logements HLM donnent sur le front de mer. / Crédits : Muelle Hélias

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Dans les années 1960, un pôle industriel a vu le jour à Pouldavid et notamment l’usine de poisson Petit Navire. / Crédits : Muelle Hélias

Depuis, le rêve d’une vue mer pour les précaires s’est érodé. « Ça se réveille pour les élections, on a le droit à des travaux, des rencontres… mais le reste du temps, les politiques ne s’intéressent pas à Pouldavid », tempête Brigitte Ralec de Dahut. Le bastion rouge qui, au début des années 1920, voyait s’amarrer les bateaux du nom de Lénine ou Rosa Luxembourg, s’est au fil du temps droitisé. Au second tour des dernières municipales, en 2020, la liste Divers Gauche d’Hugues Tupin s’est incliné au second tour avec 42,81% des suffrages devant la Divers droite Jocelyn Poitevin. La maire fraîchement élue avait promis d’« analyser avec des experts un aménagement pérenne de l’anse de Pouldavid ». Cette année, un comité de pilotage présidé par l’édile devrait voir le jour, avec pour mission de définir des actions autour de la pollution, de l’envasement et de la montée des eaux. Un ingénieur de la gestion des milieux aquatiques et la prévention des inondations (Gemapi) devrait aussi être recruté par la Ville. De son côté, l’opposition de gauche, Douarnenez Terre citoyenne, pointe un « manque de transparence » sur les rénovations en cours. « Il fallait une concertation globale et un regard urbanistique complet à l’échelle du quartier », souligne Hugues Tupin.

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Isabelle Georges habite depuis 2023 les HLM de Pouldavid. / Crédits : Muelle Hélias

Un quartier rayé de la carte postale

Fin 2024, des travaux de réhabilitation de la cité de Pouldavid ont démarré, pour un montant de 11 millions d’euros. Le plus gros du chantier doit porter sur le volet énergétique, avec l’installation de deux chaudières biomasse, une isolation extérieure et la réfection des toitures. « C’est l’un des principaux projets d’habitat social en cours soutenus par le Département », se félicitait en juin Maël de Calan, président du conseil départemental du Finistère. Mais ce lifting laisse les habitants sceptiques, inquiets notamment pour les fondations des barres HLM.

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A Pouldavid, des travaux de réhabilitation des barres HLM ont commencé fin 2024. / Crédits : Muelle Hélias

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Avec l’humidité, l’appartement de Mickaël Saillant est devenu insalubre. / Crédits : Muelle Hélias

« Les murs, le sol, tout bouge ici », constate Séverine Le Quéméner. Dans son appartement, elle a glissé des pièces de monnaie sous ses meubles pour les rééquilibrer et elle surveille attentivement la progression des fissures de son carrelage.

« Faudrait raser, reloger et reconstruire ailleurs. »

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Séverine Le Quéméner s’inquiète de la dégradation de l’état de ses murs. / Crédits : Muelle Hélias

Pourtant, en 2020, une étude commandée par le bailleur Douarnenez Habitat a montré que les fondations étaient encore en bon état. L’office HLM s’est appuyé sur ces résultats pour motiver sa décision de rénover plutôt que de démolir.

« On vit dans des cages à lapins », lâche Nicole Bihan. L’ancienne éduc’ spé de 65 ans, qui habite la cité depuis dix ans, scrute les travaux en cours, clope au bec et bras croisés sur un pull à motif tournesols. « C’est un quartier déshérité. On nous prend pour des cas soc’, mais les gens ici se débrouillent comme ils peuvent avec peu de revenus et des alloc’ miséreuses. » Tenu en dehors de la politique de touristification de la ville, Pouldavid voit peu à peu ses commerces fermer et sa population vieillir.

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Nicole Bihan habite depuis 10 ans la cité de Pouldavid. / Crédits : Muelle Hélias

Pression immobilière

Lassés d’attendre les travaux, beaucoup de locataires ont essayé de déménager, sans succès. C’est le cas de Laure (1). Depuis neuf ans, la trentenaire, maman à temps plein de quatre enfants de 2 à 12 ans, habite un 108 mètres carrés, qu’elle paye 288 euros par mois. En 2023, un nouveau-né, de l’asthme et des douleurs à la hanche l’avait poussée à faire une demande de relogement vers un appartement plus grand et en rez-de-chaussée. En échange, Douarnenez Habitat avait exigé que son mari et elle repeignent les murs avant de quitter les lieux. Les travaux faits, l’office HLM a formulé une première proposition de logement, que le couple a refusé en raison d’un « conflit de voisinage ». Deux ans plus tard, la famille attend toujours. « Ils me demandent de refaire des travaux car la moisissure s’est de nouveau accumulée sur les murs », s’indigne la jeune femme, les yeux bleus plein de colère. Selon un devis, Douarnenez Habitat estime les nouvelles réparations à 2.630 euros.

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Chez Laure, la moisissures envahissent les murs en quelques mois. / Crédits : Muelle Hélias

Depuis 2018, la liste d’attente des demandes de logement social s’est considérablement allongée. Début 2025, le rapport du programme local de l’habitat (PLH) a établi qu’à Douarnenez « la tension sur le parc locatif social est au plus haut », avec une hausse de 65% du nombre de demandeurs entre 2019 et 2023. Il note également un nombre insuffisant de logements sociaux produits sur le territoire (39 en 2024, contre un objectif de 96 annoncé par le PLH). Pour les plus précaires, le parc privé, lui, est devenu carrément inaccessible. La rareté des biens, couplée à la prolifération des « baux à mobilité » (de septembre à mai) pour louer l’été plus cher via Airbnb, n’ont fait qu’augmenter les prix.

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Début 2025, le rapport du programme local de l’habitat a établi qu’à Douarnenez « la tension sur le parc locatif social est au plus haut ». / Crédits : Muelle Hélias

Reste aux locataires, appuyés par Dahut, à entretenir le bras de fer avec Douarnenez Habitat. Au début de l’année, Mickaël Saillant a témoigné dans Le Télégramme et Ouest France pour alerter sur la détérioration de son logement. Isabelle Georges aussi a fait appel aux médias cet hiver au sujet d’une coupure de gaz. Des consultations publiques sur les travaux continuent d’avoir lieu, où habitantes et habitants peuvent partager leurs inquiétudes. Mais « à moins d’être au chômage, célibataire et sans enfants, ça reste compliqué d’y participer », déplore Séverine Le Quéméner.

Laure, elle, a préféré témoigner sous couvert d’anonymat. Ici la rumeur circule que les derniers locataires à avoir pris la parole dans les médias auraient été recalés de la liste d’attente pour les demandes de relogement. En même temps, la jeune maman n’y croit déjà plus trop :

« Fini la plage. On n’en peut plus. On va sûrement déménager à la montagne, dans le Jura. »

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Lassés d’attendre les travaux, beaucoup de locataires des HLM ont essayé de déménager, sans succès. / Crédits : Muelle Hélias

La Ville de Douarnenez et le bailleur social Douarnenez Habitat ont fait savoir qu’ils ne souhaitaient pas répondre aux questions de StreetPress.

(1) Les prénoms ont été modifiés.

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Source: https://www.streetpress.com/sujet/1752050398-douarnenez-pouldavid-utopie-ratee-hlm-cite-logement-vue-mer-elections-municipales

URL de cet article: https://lherminerouge.fr/a-douarnenez-lutopie-ratee-des-hlm-vue-mer-streetpress-9-07-25/

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