
Selon la Commission informatique et libertés (Cnil), la préfecture doit cesser d’exploiter les images d’une centaine des caméras installées à Brest. Pour Brest insoumise, il faudrait surtout renoncer à « cet outil largement inutile » et renforcer les commissariats de quartier.
Dans une note confidentielle dévoilée par Médiapart, la Commission informatique et libertés (Cnil) met en demeure la préfecture du Finistère de cesser d’exploiter les images d’une centaine de caméras déployées dans des lieux publics brestois, d’ici fin août 2025.
Brest Insoumise demande « au préfet du Finistère de limiter son usage de la vidéosurveillance à ce que lui permettent la loi et la jurisprudence ». Selon la liste municipale portée par Cécile Beaudouin et Christophe Osswald, « il doit cesser d’utiliser le logiciel israélien BriefCam, qui permet la vidéosurveillance algorithmique », un aspect non relevé par la Cnil.
Selon eux, « la vidéosurveillance n’est parvenue jusqu’ici qu’à faire la preuve de son absurdité. Elle n’aide à l’élucidation que dans à peine 1 à 3 % des cas, pour les plus optimistes des observateurs. Nous enjoignons la préfecture à renoncer à cet « outil » largement inutile, et à donner aux commissariats de quartier les moyens de mener des actions de proximité. » De son côté, la préfecture assure que ces caméras ont permis la résolution de 200 affaires.
Le duo demande « à ce que l’accès aux images soit documenté de façon transparente ». Et suggère à la ville de Brest de « mettre en pause » le dispositif de vidéosurveillance « tant que la légalité de l’ensemble du dispositif n’est pas clairement établie ».
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