Sans suspens, le gouvernement de François Bayrou est tombé après le vote de confiance au Parlement convoqué par le Premier ministre lui-même.
Disons le tout net : il s’agit d’un non-événement. Pourquoi ? Tout simplement parce que la politique menée par François Bayrou se prolongera sous la houlette du nouveau Premier ministre, du président Macron et du véritable maître qui dirige notre pays : le patronat.
« On ne veut plus » : le projet de budget 2026, monstruosité antisociale, a été pour beaucoup la goutte de trop. La liste des mesures envisagées, non pas seulement par Bayrou mais par Macron , ses complices et l’ensemble du patronat, est d’une violence inouïe contre nos conquis sociaux, nos salaires et nos conditions de travail : suppression de 2 jours fériés, gel des pensions de retraites et des prestations sociales, déremboursement de médicaments, révision du statut d’affection longue durée, saignée des collectivités territoriales et donc, de nos Services publics, attaques du droit du travail et de l’assurance chômage…
L’heure est à la lutte des classes : changeons de terrain, désertons les calendriers patronaux et institutionnels, faisons déborder le cours des événements, insufflons partout un climat de soulèvement social contre ceux et celles qui massacrent nos vies.
Ancrons les grèves dans les entreprises, occupons nos lieux de travail, bloquons l’économie ! Car, la France est en crise de régime : plus encore, après 10 ans de Macron, le ressentiment légitime explose contre des élites politiques et économiques qui pillent le pays et exploitent les travailleurs et les travailleuses : « ceux d’en haut ne peuvent plus et ceux d’en bas ne veulent plus ». Au passage, le meilleur antidote contre l’extrême-droite c’est la lutte des travailleurs et des travailleuses, côte à côte dans le combat de classe contre l’ennemi commun.
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