Ce soir à Brest : conférence sur l’impérialisme français en Afrique, organisée par le Cercle Nathalie Le Mel.

Contraint de décoloniser au début des années soixante, la France, alors principale puissance coloniale en Afrique, a tout fait pour préserver les positions économiques dominantes qu’elle s’était assurées par le système colonial. Par la guerre, par des traités léonins (comme le Franc CFA rebaptisé aujourd’hui ECO) ou encore l’ingérence politique, l’impérialisme français est parvenu à garder une partie de ses monopoles économiques.

Face aux derniers événements (changement politique au Mali, au Niger, au Burkina Faso, ou encore au Sénégal) l’impérialisme français a reculé, mais pèse néanmoins toujours, et joue encore un rôle d’intervention militaire, de soutien aux régimes confrontés aux mouvements populaires et démocratiques, tout en protégeant les intérêts des grandes entreprises françaises.

Dans ce contexte instable, le mois d’octobre 2025 sera marqué par 2 élections présidentielles importantes en Côte d’Ivoire et au Cameroun. 2 pays marqués historiquement par la domination de la France.

Pour expliquer ce sujet, le Cercle Nathalie Le Mel invite Augusta Epanya, coordinatrice de la Dynamique Unitaire Panafricaine et militante de l’UPC (Union des Populations du Cameroun) – Manidem.

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