Revivez les tensions dans la manifestation en soutien à la Palestine et aux Flottilles place de la République à Paris.
Un rassemblement unitaire était prévu ce samedi 4 octobre à 14h place de la République à Paris en soutien au peuple palestinien et à la flottille humanitaire Global Sumud. L’appel émanait du Collectif National pour une Paix Juste et Durable entre Palestiniens et Israéliens (CNPJDPI), soutenu par de nombreuses organisations (syndicats, associations, ONG) dont la CGT, la FSU, Solidaires, la LDH, Attac, et l’AFPS.
Les revendications mises en avant par les organisateurs comprenaient : l’arrêt immédiat des bombardements et le retrait des troupes israéliennes de Gaza, la libération des personnes détenues, la reprise de l’aide humanitaire, l’interdiction des coopérations militaires françaises avec Israël, la suspension de l’accord d’association UE-Israël, et la reconnaissance sans condition de l’État palestinien dans les frontières de 1967.
La Ligue des droits de l’Homme appelait également à se mobiliser, soulignant que “manifester notre solidarité à Gaza n’est pas un crime” et dénonçant les répressions policières observées lors des rassemblements des 2 octobre. Elle soutenait l’action prévue à Paris et dans d’autres villes. La flottille nommée Global Sumud visait à défier le blocus maritime autour de la Palestine imposé par Israël pour acheminer de l’aide humanitaire à Gaza. Elle comprenait une quarantaine de navires et environ 500 participants venant de nombreux pays (dont des militants, parlementaires, avocats). Dès le 1ᵉʳ octobre, plusieurs navires de cette flottille, notamment Alma, Sirius, Adara, ont été interceptés ou abordés par les forces navales israéliennes, dans ce que les organisateurs qualifient d’opérations illégales dans les eaux internationales. Il a été également rapporté que les forces israéliennes ont endommagé les communications des bateaux et effectué des manœuvres dangereuses autour d’eux.
En outre, cette flottille avait déjà subi des attaques par drone avant son départ de Tunisie, avec l’usage de grenades assourdissantes ou de projectiles, sans faire de victimes. Les gouvernements d’Italie et d’Espagne ont envoyé des navires de la marine pour escorter ou surveiller la flottille, bien qu’ils aient affirmé ne pas intervenir militairement. Cependant, l’Italie a annoncé qu’elle se retirerait de l’escorte à partir d’une distance de 150 milles nautiques de Gaza.
Israël justifie ses actions par le maintien du blocus, qu’il qualifie de légal dans le contexte du conflit avec le Hamas. Les organisateurs ainsi que des ONG internationales contestent cette position et dénoncent une entrave humanitaire grave. Le convoi a repris sa navigation après des réparations en eaux grecques et continue sa route vers Gaza malgré l’interception et les obstacles.
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Source: https://www.youtube.com/watch?v=XKTNWzq516c
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