Le Figaro, peu suspect de sympathie « islamo-gauchiste », peu suspect d’être un soutien de la lutte de libération du peuple palestinien titre à propos de la mission confiée à Tony Blair par Donald Trump:
« Quand Sir Tony Blair se rêve en «vice-roi» de la bande de Gaza »
En effet le président des Etats-Unis souhaite que Tony Blair prenne la tête d’une d’une autorité internationale à Gaza.
Celle-ci mettrait en place les institutions politiques et économiques nécessaires à la gestion de Gaza. Avant de rendre cette gestion aux Palestiniens d’ici 5 ans.
Tony Blair c’est le caniche préféré de la Maison Blanche, l’homme de la « relation spéciale » entre la G-B et Les E-U, le larbin sanglant de George W. Bush, le type qui a envoyé des jeunes britanniques en Irak tuer et se faire tuer, un homme politique considéré par les plus hautes autorités morales comme l’évêque sud-africain, Desmond Tutu comme un criminel de guerre. C’est l’homme qui a détruit ce qui restait de gauche au sein du parti travailliste et qui a contribué à démolir Jeremy Corbyn quand il fut à la tête du Labour.
Ne parlons pas du fait que cet individu a profité de sa situation de Premier ministre pour se construire un réseau qui lui a permis de bâtir une fortune estimée à 90 millions de dollars et un portefeuille immobilier d’une valeur de 37,5 millions de dollars amassés au cours des huit années écoulées depuis son départ du pouvoir.
C’est donc ça qui va diriger Gaza quand Israël aura fini « le travail ». Pour le compte de Trump.
Le Figaro encore, sous la plume de Georges Malbrunot, écrit : » Le plan de Tony Blair place l’enclave palestinienne sous tutelle étrangère »
Rappelons aussi les liens étroits politiques et d’affaires, sonnantes et trébuchantes, entre Blair, Trump, Netanyahou et Jared Kushner (gendre de Trump) qui ont travaillé sur le projet de « riviera » du président étasunien. Blair ayant fait preuve dans le passé lorsque représentant du « Quartet » au Moyen-Orient il a toujours fait preuve de son hostilité à l’égard des Palestiniens.
Qui peut penser que colonialisme absolument effarant, qu’on croit sorti du XIXe siècle ou d’un livre de Rudyard Kipling, peut avoir comme effet autre chose qu’un rejet absolu et indigné de la part non seulement des Palestiniens mais de toute personne douée de raison.
Qu’un débris de l’empire britannique intervienne dans une de ses anciennes colonies est particulièrement choquant quand on sait que les premières luttes nationales palestiniennes furent justement dirigées contre l’impérialisme britannique.
Quel mépris pour le peuple palestinien ont donc ces gens pour oser proposer de telle construction aussi odieuse qu’imbécile, pour penser même une telle abjection politique.
De quelle dose incommensurable de racisme faut-il être imprégné pour proposer à la face du monde un projet qui prive un peuple de sa souveraineté.
Et quelle dose de folie ou de lâcheté faut-il avoir pour ne pas dénoncer comme il se doit ce genre d’obscénité coloniale.
Laissons donc Blair pourrir dans sa poubelle en or, et qu’il foute la paix au peuple de Palestine qui mérite au moins le respect que sa lutte, son calvaire et son héroïsme imposent.
Palestine vivra. Palestine vaincra.
Antoine Manessis
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