Nous publions l’appréciation de Harri Grünberg, membre du parti Die Linke, postée sur les réseaux sociaux, après la marche 8 avril et des combats immédiats, dans le contexte de l’escalade guerrière du gouvernement allemand et de l’accompagnement servile de Die Linke.
« La marche de Pâques d’hier a été un grand succès face à l’agitation des Verts, de la direction berlinoise du parti Die Linke et d’une partie de l’appareil des syndicats. Selon les organisateurs, 3 000 personnes se sont rassemblées.
Les manifestants ont exigé la fin des livraisons d’armes, un cessez-le-feu immédiat et des négociations de paix. Le rôle de l’Otan, qui a mis le couteau sous la gorge de la Russie avec l’élargissement à l’Est et a ainsi provoqué le conflit, a également été évoqué.
Une provocation depuis huit ans de la part de l’Ukraine contre les habitants du Donbass relativise l’argument de ceux qui prétendent que l’Ukraine a un droit illimité à la défense.
Les dirigeants de Bandera à Kiev ne défendent pas le peuple ukrainien mais les intérêts de l’Otan et de sa puissance dominante, les Etats-Unis.
Les affrontements autour de la marche de Pâques ont révélé que la direction du parti Die Linke est devenue le shérif adjoint du gouvernement.
Avec le pouvoir en place, elle accuse le mouvement pacifiste d’être proche de la Russie. Elle partage le même récit sur la guerre en Ukraine que les guerriers de l’Otan et les autres que sont les aboyeurs pour la guerre comme Wehrbock et Strack-Zimmermann. En ce sens, le succès de la marche de Pâques est aussi un coup de poing dans la figure de Kipping, Lederer et de l’ineffable Katrina Schubert.
Malheureusement, il faut se débarrasser de l’illusion que l’on peut encore changer quelque chose dans le cours emprunté au sein du parti Die Linke.
La direction de ce parti a pris la décision de se tenir aux côtés de l’Otan et de la classe dirigeante. Il s’agit maintenant de construire rapidement une nouvelle alternative électorale pour la paix et contre le déchaînement de la guerre sociale. »
| Ukraine en bref Discrètes forces spéciales déployées au sol Selon la BBC, cité par le site d’informations Korii, hébergé par Slate, il semblerait que le Royaume-Uni, les Etats-Unis, la France, la Lituanie ou les Pays-Bas aient envoyé sur le territoire ukrainien quelques hommes de leurs forces spéciales respectives. Dans des documents classés très secrets du Pentagone et qui ont fuité récemment, il serait question d’une cinquantaine d’hommes au total, même si tous les pays concernés ont démenti. Si l’engagement au combat de ces soldats hyper spécialisés et compétents semble tout à fait exclu, poursuit Korii, il se pourrait qu’ils soient proches du front actif du conflit, dans des missions de renseignement pour leurs gouvernements ou pour l’Otan, ou pour aider les forces ukrainiennes à mieux cibler leurs frappes. On subodore par exemple que les cibles des tirs de Himars (systèmes de lancement de missiles balistiques à portée variable de 15 km à plus de 300 km, Ndlr) sont parfois soumises à l’accord de Washington, et Moscou a plusieurs fois accusé les Etats-Unis d’aider Kiev à viser ses généraux. |
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