
Avec 80 % de ses piscines fermées pour une durée indéterminée, la ville de Brest n’a pas beaucoup de créneaux à offrir aux nageurs brestois.
C’est le scénario catastrophe. Le service des sports a vidé, à partir de fin juin, trois des cinq piscines brestoises. Kerallet, Saint-Marc et Buisson. Une vidange annuelle obligatoire pour des raisons sanitaires.
Problème : depuis le 10 août, impossible de remettre les piscines en eaux. La sécheresse a placé le département du Finistère en situation de crise avec comme mesure l’interdiction de remplissage des piscines. Et ce jusqu’au 31 octobre.
À cela s’ajoute l’indisponibilité de la piscine de Recouvrance pour travaux. Actuellement, la seule la piscine Foch est en eau.
Avec la rentrée, Brest a donc annulé les inscriptions dans les piscines sans pouvoir donner de dates de report.
Gérer la crise
« Nous privilégions la pratique des plus jeunes et celles des sportifs », annonce d’emblée la direction des sports.
Les vidanges annuelles, programmées pendant les vacances où l’affluence est moindre, ont fait couler le système.
Pour ne pas pénaliser les sportifs de haut niveau du Cercle des Nageurs de Brest, la collectivité leur a donné priorité à la piscine Foch, la seule encore en activité.
Un effort reconnu par le club de natation qui compte 1 000 licenciés et douze salariés.
Panne sèche à Brest
« Avec les Jeux olympiques de 2024, les sportifs ne peuvent pas cesser l’entraînement », explique Tony Pouliquen, le coordinateur du club. Les travaux de refonte du bassin de 50 mètres de Recouvrance devaient s’achever pour la rentrée. Pour l’instant, seule la démolition a été effectuée. Le revêtement en inox doit être entamé rapidement.
La crise des piscines brestoises met en lumière le déficit de bassins à Brest : « Il manque une dizaine de lignes d’eau de 50 mètres », constate Tony Pouliquen. « Des scénarios sont à l’étude », assure la direction des Sports. Quoi qu’il en soit, c’est la panne sèche jusqu’à nouvel ordre.
Source : À Brest, 80 % des piscines sont fermées [Vidéo] – Brest – Le Télégramme (letelegramme.fr)
Mais gouverner n’est-ce point prévoir ?
Ha mais c’est vrai que « Vivre à Brest » c’est mieux ! Y a pas besoin de faire !