Dans un communiqué, le député de Brest Centre Pierre Yves Cadalen (Nouveau front populaire) exprime ses inquiétudes au sujet des moyens dont bénéficie l’UBO.
Alors que le projet d’établissement public expérimental de l’Université de Bretagne occidentale (UBO) a donné lieu à une mobilisation d’étudiants et d’usagers s’y opposant, la semaine dernière, et que le vote pour son adoption a été repoussé, le député NPF de Brest Centre Pierre-Yves Cadalen exprime à son tour ses inquiétudes.
« La crainte d’une remise en cause de la démocratie universitaire est légitime. La rapidité de mise en place du projet empêche au temps de la délibération de prendre place. Le milieu universitaire a souffert des politiques de précarisation et de coupes budgétaires mises en place ces dernières années, et tout particulièrement depuis 2017 et l’arrivée d’Emmanuel Macron au pouvoir. Le savoir et la recherche sont des biens communs essentiels en République », écrit-il dans un communiqué.
Une situation financière « très préoccupante »
« La situation financière de l’UBO est très préoccupante, non en raison des statuts de l’établissement, mais bien du fait du non-alignement des dotations de l’État vis-à-vis de l’augmentation des effectifs étudiants et de l’inflation. C’est d’ailleurs ce que notait le président de l’UBO dans la presse le 20 septembre dernier, rappelant la dimension structurelle de la situation budgétaire de l’établissement », ajoute Pierre-Yves Cadalen.
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Le député se dit « disponible pour mener le combat de l’obtention de crédits supplémentaires avec tous les acteurs concernés, dans l’intérêt de notre université. L’UBO mérite mieux qu’un détricotage dont ne bénéficieraient ni les personnels administratifs, ni les enseignants-chercheurs, ni les étudiants », écrit-il.
Alors qu’une rencontre est prévue à la fin du mois d’octobre avec la présidence, Pierre-Yves Cadalen se tient à disposition de l’ensemble des syndicats étudiants et enseignants en amont ou en aval de celle-ci, et invite la présidence « à prendre le temps de la délibération dans cet espace démocratique qu’est l’université ».
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