À l’appel national des syndicats CGT, CFDT, Unsa et CFE-CGT, plus de 600 salariés de Naval Group ont défilé à Brest, ce mardi matin, dans le cadre des négociations d’un nouvel accord d’entreprise.
Par Isabelle JAFFRE.
Plus de 600 salariés de Naval Group à Brest ont débrayé, ce mardi 4 juin 2024, entre 8 h et midi. Ils ont défilé au sein de l’arsenal avant de se réunir Porte Cafarelli. Ils répondaient à l’appel national des organisations CGT, CFDT, Unsa et CFE-CGC du groupe industriel français dans le cadre de la négociation d’un nouvel accord d’entreprise. C’était la deuxième action, après une première manifestation le 24 mai dernier.
« Cela va au-delà des revendications salariales. C’est tout le modèle social de Naval Group que la direction veut remettre en cause », indique Rémy Déduyer, responsable de la section CFE-CGC de Naval Group Brest. L’accord a été dénoncé fin 2023.
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Possibilité d’autres actions à l’avenir
« On est tous d’accord pour dire que la direction joue la provocation avec ses propositions », ajoute Jean-Baptiste Ngyuen, secrétaire général Unsa. « C’est très brutal », renchérit Patrice Prémel, responsable de la section CFDT. « C’est aussi un problème d’attractivité et de fidélisation des salariés de Naval Group ».
De son côté, la direction précise qu’elle souhaite aboutir à un accord et qu’elle a « entendu les inquiétudes des syndicats concernant la grille salariale et les possibilités d’évolution de carrière ». Des réunions au niveau national se tiennent ce mardi et demain, mercredi.
Les responsables syndicaux se sont dits satisfaits de la mobilisation et envisagent « d’autres actions si jamais les négociations n’aboutissaient pas », précise Emmanuelle Le Corre, secrétaire générale adjointe CGT de l’arsenal de Brest.
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