
Toujours pas entendus, les infirmiers libéraux sont passés à la manif, en centre-ville à Brest, ce jeudi à 19 h, comme dans une vingtaine d’endroits en France.
« Que faudra-t-il faire pour être entendu ? », résumait, dépitée, l’une des organisatrices de cette manifestation entre la place de la Liberté et le bas de la rue de Siam à Brest. Rien n’y fait. Les infirmiers libéraux continuent d’enchaîner les heures mal rémunérées, décalées, week-end et jours fériés compris.
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Ils étaient une cinquantaine à scander leur mécontentement, ce jeudi 16 mai 2024 au soir, dans l’artère principale de Brest. « On a bien vu que nos regroupements devant la CPAM ne changeront pas la donne, alors on a décidé d’intensifier le mouvement. Faudra-t-il aller jusqu’à cesser notre activité ? Difficile en fonction de nos obligations légales ».
Attractivité en berne
Toujours au centre des discussions et de la grogne, la revalorisation du tarif des actes techniques gelés depuis 2009 et la retraite à 67 ans, sans reconnaissance de pénibilité. Le collectif rappelle que 58 % des cabinets ont le projet de fermer dans les cinq ans à venir. « Et ce n’est pas avec nos conditions de travail que l’on va assurer la relève, avec déjà un tiers de candidats en moins dans les écoles spécialisées ».
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