Vendredi 10 mars, dans la zone commerciale du Chêne-Vert, à Plérin (Côtes-d’Armor), un rassemblement a eu lieu devant le magasin, l’un des plus importants de l’enseigne en France.
Vendredi 10 mars au matin, l’union locale de la CGT de Saint-Brieuc (Côtes-d’Armor) s’est installée devant le magasin Brico Dépot de Plérin. Les opposants à la réforme des retraites sont venus soutenir les délégués syndicaux du magasin, qui dénoncent le climat social régnant dans l’entreprise. « La direction essaye de déloger la CGT, seul syndicat présent dans le magasin », déplore Myriam Rolland, déléguée syndicale. L’inspection du travail a été saisie.
Ils réclament des augmentations de salaire
Le magasin de bricolage, situé dans la zone du Chêne-Vert, est dans le top 20 des points de vente de l’enseigne en France (124 dépôts), avec une soixantaine de salariés. « Il y a énormément de turnover. Les gens ne veulent pas rester. Certains, après quinze ans dans le magasin, ont 1 200 € de salaire net par mois. » La CGT réclame une augmentation nette de 200 €.
La CFDT, majoritaire au niveau national, a signé l’accord salarial issu des négociations annuelles obligatoires (+ 3 %). Un accord contesté par la CGT et la CFE-CGC. « Dans les autres enseignes de bricolage, les augmentations atteignent 7 % », constate Myriam Rolland, par ailleurs déléguée centrale au sein de Brico Dépot, qui fait partie du groupe Kingfisher (Castorama, B & Q, Screwfix…).
Auteur ; Thibaud GRASLAND.
Source : À Brico Dépôt à Plérin, la CGT dénonce le climat social et les bas salaires (ouest-france.fr)