L’audience concernant la cession des activités françaises du groupe Eolane, qui possède un site de production à Douarnenez, s’est déroulée ce lundi 31 mars au tribunal de commerce de Paris. L’affaire a été mise en délibéré à la date du vendredi 18 avril.
Par Dimitri L’HOURS.
Les 114 salariés d’Eolane à Douarnenez devront encore attendre quelques semaines avant d’être définitivement fixés sur leur sort. Ce lundi 31 mars, le tribunal de commerce de Paris a en effet mis en délibéré, à la date du vendredi 18 avril, la décision concernant la cession des activités françaises d’Eolane.
Le groupe angevin de sous-traitance électronique, qui emploie 2 400 salariés, dont 1 000 dans l’Hexagone, souhaite en effet céder ses sites de production français dans le cadre d’une procédure d’adossement industriel. Trois offres de reprise ont été déposées devant le tribunal de commerce de Paris. Toutefois, l’une d’entre elles, celle du groupe Cofidur, n’aurait pas été considérée comme recevable par le tribunal, selon les représentants du personnel d’Eolane.
Cicor toujours favori
Seules deux offres seraient donc toujours en lice aujourd’hui : celle du groupe français Synov et celle du groupe suisse Cicor. Jugée comme la plus crédible et la plus favorable par les représentants du personnel d’Eolane, l’offre du groupe Cicor prévoit le maintien de l’activité sur cinq sites de production français d’Eolane, dont celui de Douarnenez moyennant la possible suppression de cinq à vingt postes.
Directeur général du groupe helvète, Alexander Hagemann s’était rendu sur le site de Douarnenez, le mercredi 19 mars 2025. Une visite considérée comme globalement rassurante par les représentants du personnel locaux, très vigilants malgré tout quant aux conditions de cette cession. Quant à l’offre du groupe Synov, elle prévoit la reprise de seulement deux sites d’Eolane, à Saint-Agrève et Neuilly-en-Thelle.
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