
Les opposants au projet d’implantation de deux éoliennes à proximité de l’ancienne carrière de Guern poursuivent leur combat. Une réunion publique est organisée samedi 18 février.
Le mât de mesure de vent a été posé. Des instruments d’évaluation sonore, installés chez les riverains qui l’ont accepté… Le projet d’implantation de deux éoliennes – 170 mètres de haut, 4,5 mégawatts de puissance unitaire – par l’entreprise Locogen de part et d’autre de l’ancienne carrière de Guern se poursuit. Au grand dam de ses opposants – Guernates et Malguénacois – qui se mobilisent des deux côtés du ruisseau de Bonne-Chère.
Des opposants expérimentés
Le noyau dur de l’association La Pierre du diable contre le projet éolien de Guern, présidé par David Le Goff, a déjà fait ses armes dans le (très long) combat contre les trois éoliennes du Niziau, dont le préfet a ordonné le démantèlement il y a un peu plus d’un an. Si elles dressent toujours leurs pâles immobiles dans la vallée de la Sarre, David Le Goff entend bien tout faire pour que le nouveau projet éolien – « à un kilomètre à peine à vol d’oiseau » – ne voie jamais le jour.
Un milieu naturel sensible
Accompagné de riverains du projet, il a rencontré, ce jeudi 2 février, Christine Le Strat, maire de Pontivy et vice-présidente de Pontivy communauté, pour « lui faire part de nos inquiétudes, et les relayer au niveau communautaire ». Au premier rang de ces inquiétudes, « les dégâts qu’une telle implantation occasionnerait dans un milieu naturel sensible, tout proche d’une zone classée Natura 2000 ». Les opposants regrettent aussi « une méthode. Il ne faut pas mener ce type de projet en catimini… ».
Une réunion publique samedi 18 février
Outre un courrier pour « demander au préfet de ne pas accorder l’autorisation de permis de construire », l’association va se rapprocher de Me Sébastien Collet, l’avocat qui a défendu le combat des opposants au parc du Niziau. « Nous avons le soutien de l’association Vents tournants », se félicite David Le Goff. Qui compte également appuyer sa défense sur l’arrêté préfectoral de protection du biotope relatif à la protection de la mulette perlière sur le bassin du ruisseau de Bonne-Chère.
Une réunion publique est également organisée samedi 18 février, à 16 h, à la salle des associations de Guern.