Les manifestants qui appellent à la paix dans la bande de Gaza ont exprimé leur indignation après les frappes israéliennes massives sur le territoire palestinien dans la nuit du 17 au 18 mars.
C’est presque devenu une tragique routine. Tous les quinze jours, l’Association France Palestine Solidarité (AFPS) du Pays de Lorient, accompagnée d’une vingtaine d’organisations, dont le Mouvement de la paix, Les Écologistes, FSU 56, Solidaires 56, ou le Nouveau parti anticapitaliste, organise une manifestation en soutien de la paix dans la bande de Gaza.
Mardi 18 mars, c’était la 32e fois que les manifestants se réunissaient. Avec une centaine de personnes présentes, ce rassemblement était plus dense que d’habitude. La cause de cette mobilisation plus importante réside sans doute dans les frappes israéliennes massives dans la nuit du 17 au 18 mars qui, en plus de causer la mort de centaines de personnes, sont venues rompre la trêve en vigueur depuis le 19 janvier dernier. « C’est une rupture », constate René Guillerm, président de l’AFPS.
Dégoût et colère
La colère de certains manifestants était d’ailleurs palpable. « Je suis furieuse », a lâché Annie Clénet, vice-présidente de l’AFPS, après un discours indigné dans lequel elle a appelé à manifester pour « crier notre dégoût et notre colère et appeler nos gouvernants à réagir autrement que par des paroles ! ».
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